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TORONTO -David Ayres pourrait n'avoir qu'un seul mot à dire après avoir vu le bâton qu'il a utilisé à ses débuts dans la LNH avec les Hurricanes de la Caroline être affiché au Temple de la renommée du hockey.
Surréaliste.

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Jamais Ayres n'aurait jamais pu croire que sa première visite au Temple depuis 1993, situé à la Brookfield Place sur la rue Yonge à Toronto, serait pour une cérémonie en son honneur.
« C'est la première fois depuis la relocalisation que je viens ici. Je devrai venir faire mon tour plus souvent maintenant », a dit Ayres, qui vit à Bowmanville en Ontario, environ une heure à l'est de Toronto. Quand je pense au travail et au temps qu'ont investi quelques-uns des meilleurs joueurs de l'histoire pour avoir leur place ici, c'est incroyable pour moi de voir une petite parcelle de ce que j'ai fait se retrouver au même endroit. »
La gloire de l'homme de 42 ans est survenue lorsqu'il a enfilé l'uniforme des Hurricanes et qu'il a signé la victoire contre les Maple Leafs de Toronto en tant que gardien d'urgence le 22 février. Les gardiens James Reimer et Petr Mrazek s'étant blessés dans le même match, Ayres est venu en relève et a réalisé huit arrêts dans la victoire de 6-3 de la Caroline.
Ayres, qui participe régulièrement aux entraînements des Maple Leafs lorsqu'un gardien supplémentaire est requis et qui est chauffeur de zamboni au Mattamy Athletic Center (l'ancien Maple Leafs Gardens), est la cible des médias depuis. Lundi, il a fait diverses apparitions à la télévision, notamment à « The Today Show », « Ellen » et « Late Show with Stephen Colbert ». Mardi, il a été honoré par les Hurricanes à Raleigh avant la rencontre face aux Stars.
« Je n'ai pas encore défini le point culminant, a souligné Ayres. Nous ne sommes revenus à la maison que vendredi matin, alors je n'ai pas arrêté depuis samedi. La réaction positive de tout le monde par rapport à cette histoire est fantastique. Quatre ou cinq personnes m'ont arrêté dans un centre commercial alors que j'étais en Caroline pour me dire à quel point mon histoire était géniale. Le point marquant pour moi, c'est de voir que tout le monde est heureux et que c'est une histoire positive pour les gens. »
Ayres, qui a subi une greffe de rein en 2004, dit s'être fait approcher pour la création d'un livre, d'un film ou d'un documentaire. Mais pour l'instant, il a l'intention de se concentrer sur des allocutions dans le but de promouvoir la sensibilisation au don d'organes.
Le 6 mars, il sera à Saskatoon dans la Ligue de hockey de l'Ouest pour promouvoir les dons d'organes. Il prévoit également faire une apparition dans un événement pour un hôpital de Buffalo ainsi que pour des fondations du rein à Houston et en Caroline.
« J'espère parler un peu aux gens qui ont subi une greffe de rein pour leur faire part des tenants et les aboutissants depuis le moment où je suis tombé malade jusqu'à aujourd'hui », a expliqué Ayres.
Sa femme, Sarah, dit avoir visité le Temple de la renommée il y a environ cinq ans, avant de rencontrer Dave. Elle admet que c'est encore difficile de réaliser que son mari y est honoré.
« Le simple fait que tout ceci soit survenu est complètement fou. Regarder le bâton dans la vitrine en ce moment même est tellement étrange », a-t-elle relaté. Nous avions déjà parlé ensemble de ce qui pourrait arriver s'il était appelé à entrer dans un match. On se disait qu'il y aurait quelques entrevues - mais jamais quelque chose d'une telle ampleur. »