« La poussière retombe un peu, lance-t-il au bout du fil en direct de Vancouver. Ç'a été assez intense quand on m'a appris que j'allais jouer contre les Flames. On a eu une rencontre tout de suite après, j'essayais d'écouter le plus possible, mais la tête me tournait pas mal. Je n'ai pas été capable de faire une sieste. »
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Ça n'a pas été de tout repos pour les Poulin, non plus. Ses parents, Patrick et Annick, ainsi que son frère Nicholas et sa sœur Kathryn n'ont eu que deux heures entre le moment où ils ont appris que Samuel serait en uniforme et le départ de leur vol vers Calgary - gracieuseté des Penguins.
Son bon ami et ancien coéquipier Jakob Pelletier a aussi pu assister au match, lui qui évolue avec le club-école des Flames dans la ville du Stampede.
« Ç'a été beaucoup d'émotions, a renchéri le jeune homme de 21 ans. Surtout quand j'ai vu ma famille après le match. C'était spécial de les voir et c'est le fun qu'ils aient réussi à faire le voyage. »
Maintenant que la glace est brisée et que la porte est ouverte, Poulin veut tenter de faire sa place chez les Penguins. Dans la situation actuelle, il sait bien que son poste au centre du troisième trio dépend de l'absence de quelques joueurs réguliers, mais il a espoir de brasser les cartes.
Au moment de lui parler, il s'attendait à jouer son deuxième match contre les Canucks de Vancouver, vendredi. Mais tout pourrait changer si un blessé avait le feu vert pour revenir au jeu. L'incertitude fait maintenant partie de son quotidien.
« Je vais aborder les choses au jour le jour et ne pas penser trop loin, a-t-il dit. Je sais que ma place va prendre le bord si quelqu'un revient au jeu. J'essaie de faire de mon mieux chaque fois que je suis sur la glace pour leur forcer la main. C'est une chose de jouer dans la LNH, et c'en est une autre d'y rester. »
On pourra au moins dire que sa première audition a été couronnée de succès.