Ça n'existait pas dans le temps où il faisait la pluie et le beau temps dans la LNH dans les années 1960 et 1970. C'est pour cette raison que l'ancien ailier droit vedette des Canadiens de Montréal n'en tient pas compte dans les séries de défaites.
« On va respirer par le nez. Ce ne sont pas huit défaites d'affilée, mais cinq que les Canadiens ont subies », a tenu à préciser Cournoyer, avant le duel entre les Islanders de New York et le CH au Centre Bell, mardi. « Pour les autres défaites, nous avons eu un point. Nous avons égalé, ce sont comme des matchs nuls. »
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Pour la Sainte-Flanelle de la glorieuse époque où Cournoyer a été capitaine, entre les années 1975 et 1979, huit défaites, ç'a été le total de l'équipe pour toute la durée de la saison 1976-77 !
« Ça ne me dérange pas le vent de panique des partisans, ce qui me dérange c'est qu'on veule échanger tout le monde et mettre les entraîneurs dehors, a poursuivi Cournoyer, qui agit à titre d'ambassadeur du Tricolore. « On a perdu cinq parties d'affilée, on pourrait faire mieux. Mais on ne doit pas perdre de vue que nous avons perdu deux des meilleurs joueurs pour une longue période - les attaquants Jonathan Drouin et Paul Byron. On n'aurait pas perdu tant de parties avec ces deux-là.
« On a une belle équipe à voir jouer, ils sont le 'fun' à regarder. Si on joue comme on l'a fait à Boston l'autre soir, on va gagner plusieurs parties. »
Cournoyer a évoqué que la plus longue séquence d'insuccès qu'il a connue avec les Canadiens, ç'a été six défaites. C'était à l'époque où il était un des adjoints de l'entraîneur Mario Tremblay vers la fin des années 1990.
La voix de la sagesse s'est exprimée avant le match entre les Canadiens et les Islanders.
Outre Cournoyer, 10 autres des 12 capitaines à la retraite de l'organisation étaient présents à l'occasion du 110e anniversaire de la concession. Il ne manquait que Henri Richard, malade, mais on lui a également rendu hommage.
Saku Koivu, qui a été capitaine entre les années 1999 et 2009, a dit que les séries de défaites à Montréal ne lui manquent pas.
« Personne ne s'ennuie de ça. C'est ce qui fait que Montréal soit un endroit si unique, avec son engouement, son exaltation et sa passion. Les joueurs et les entraîneurs veulent s'en sortir et gagner. C'est une saison de 82 matchs, je sais que vous l'avez souvent entendu et chacune des équipes connait des séquences difficiles. Ce n'est pas une situation facile avec toute l'attention que ça génère, ça n'améliore pas les choses. J'espère qu'ils vont se remettre à gagner. »