Patrick Kane adore les prolongations en séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Il n’y a pas de 3-contre-3 ni de tirs de barrage comme en saison régulière. On joue à 5-contre-5 jusqu’à ce que quelqu’un mette fin au match – peut-être même à la série et à la saison. Il y a de la pression, de la fatigue, des opportunités.
« Dans ces situations, dès qu’il y a un revirement ou un peu d’espace, tu te dis que c’est peut-être le moment opportun, a-t-il dit. C’est peut-être là que quelque chose va se produire. »
Des sept matchs ayant été disputés dans les finales d’association jusqu’ici cette saison, quatre ont nécessité la prolongation.
Kane a inscrit cinq buts en prolongation en séries, à égalité avec Glenn Anderson, Corey Perry et Carter Verhaeghe au troisième rang de l’histoire de la LNH, derrière Joe Sakic (8) et Maurice Richard (6). Il a marqué en deuxième prolongation à deux reprises. Il a marqué pour éviter l’élimination, pour passer en finale de l’Association de l’Ouest, pour atteindre la finale de la Coupe Stanley et même pour remporter la Coupe Stanley.
L’attaquant a gagné la Coupe trois fois avec les Blackhawks de Chicago de 2007 à 2023. Il a terminé la saison 2022-23 avec les Rangers et passé presque toute la saison actuelle avec les Red Wings de Detroit. Il pourrait devenir joueur autonome sans compensation le 1er juillet.
« J’ai toujours eu du succès en prolongation parce que j’ai toujours joué en étant détendu, a-t-il affirmé. En prolongation, plusieurs joueurs sont tendus ou ils ont peur de faire une erreur. Quand tu joues de cette façon, je trouve que tu as encore plus de chances de faire des erreurs.
« [Mon ancien coéquipier de Chicago Patrick Sharp] disait toujours que je suis détendu sur la glace et que je joue au hockey comme je l’ai fait toute ma vie. Ça joue à mon avantage.
« Mais oui, tu veux toujours être le joueur sur qui on compte dans ces situations, que ce soit en prolongation ou en fin de partie, pour marquer le gros but pour ton équipe. J’essaie toujours d’être bon dans ces moments. »
Le vétéran de 33 ans est un maniaque. Il se souvient en détail de chacun de ses buts en prolongation en séries : le score de la série, la manière dont le jeu s’est déroulé, ce à quoi il pensait et qui était devant le filet.