Ça va aussi bien pour les Islanders dans les circonstances. La formation new-yorkaise a remporté trois de ses sept premiers matchs (3-2-2), tous disputés sur les patinoires adverses puisque leur nouveau domicile - le UBS Arena - est en train d'être complété en vue du match d'ouverture, le 20 novembre.
Après la rencontre face au Tricolore, la troupe de Trotz aura encore cinq rencontres à disputer à l'étranger. Si elle réussit à s'en tirer avec une fiche supérieure à ,500, le gros du travail sera effectué.
« On commence avec 13 matchs sur la route, alors le fait de passer les derniers jours à New York, ç'a fait du bien, a fait valoir Jean-Gabriel Pageau. On a eu un long voyage de 13 ou 14 jours. Ce n'est pas nécessairement l'idéal, mais on fait avec ce qu'on a. Ça s'est super bien passé jusqu'à maintenant. »
Rôle différent
Avec les acquisitions de Kyle Palmieri à la date limite l'an dernier et de Zach Parise au cours de la saison morte, ainsi qu'avec l'émergence du jeune Oliver Wahlstrom, Pageau a quant à lui vu son rôle changer quelque peu depuis le début de la campagne.
Il est utilisé en moyenne durant 15:06 par match, comparativement à une utilisation de 16:47 au cours de la dernière saison. Il n'est presque plus envoyé dans la mêlée sur l'attaque à cinq, et son rôle est désormais plus consacré à l'aspect défensif.
« Il passe souvent sur le radar, mais il est l'un des joueurs les plus complets de la Ligue, a vanté Trotz. Son rôle a évolué parce qu'on a fait quelques ajouts, et je lui en ai parlé. Je veux lui donner un peu plus de temps de jeu parce que j'ai le sentiment qu'il en mérite plus, et qu'il est un meilleur joueur quand il joue davantage. »
« Barry envoie les joueurs qui méritent d'être là, de manger des minutes et qui nous donnent les meilleures chances de gagner, a argué Pageau. C'est toujours flatteur d'entendre qu'il veut m'en donner plus, mais je sens aussi que j'ai plus à offrir. Je suis compétitif et je veux montrer le meilleur de moi. »