Sur le banc, son coéquipier de toujours Evgeni Malkin lui a lancé qu'il avait touché la rondelle, et Crosby a bien ri.
Avec 91 points (33 buts, 58 passes) en 80 matchs, Crosby est le meilleur marqueur à Pittsburgh.
« Il possède cette incroyable habileté pour offrir ce qu'il a de meilleur lorsque l'enjeu est immense, a souligné l'entraîneur-chef des Penguins Mike Sullivan. Je pense que ça explique pourquoi les Penguins ont été en mesure de réaliser tous ces exploits au cours de la carrière de Sid.
« On pourrait dire la même chose de 'Geno' et de [Kris Letang]. Ces gars se sont bâti une incroyable carrière, et ils ont encore faim. C'est ce que j'admire le plus d'eux, ils ne s'assoient pas sur leurs lauriers. Ils en veulent plus, et je pense que ça se voit dans leurs performances. »
Crosby est devenu le 15e joueur de l'histoire de la LNH à atteindre le plateau des 1500 points, et il est le sixième à l'avoir fait le plus rapidement derrière Wayne Gretzky (620), Mario Lemieux (747), Marcel Dionne (1078), Jaromir Jagr (1165) et Phil Esposito (1166).
L'élite de l'élite.
« Ça en dit long sur l'importance de ce plateau et l'Impact qu'il a eu sur ce sport, a souligné Sullivan. Vous savez, il n'est pas seulement un des plus grands joueurs de sa génération, il est un des plus grands joueurs de tous les temps. »
Mais ce n'est pas ce qui le définit.
« Ce n'est pas du tennis ou du golf. C'est un sport d'équipe, c'est ce que nous aimons et c'est pourquoi j'aime ce jeu, a dit Crosby. C'est une philosophie que tu dois apprendre rapidement lorsque tu commences à jouer, et tu ne dois jamais l'oublier. »
Lorsque Sullivan affirme que Crosby, Malkin et Letang en veulent davantage, il ne parle pas de points. Il parle de championnats.
À 35 ans, Crosby continue de donner l'exemple en se battant pour une chance d'aller mettre la main sur la Coupe Stanley à nouveau.
« Il représente tout ce qu'il y a de bon dans le hockey grâce à sa façon de se comporter et son humilité, a dit Sullivan. Ses performances parlent d'elles-mêmes, tout comme son héritage, et son appétit pour la victoire n'a jamais diminué.
« Il est affamé comme il ne l'a jamais été pour remporter une autre Coupe Stanley. »