EDMONTON – Après autant d’échecs en finale de la Coupe Stanley, et à l’âge vénérable de 40 ans, Corey Perry aurait bien des raisons d’agiter le drapeau blanc et de cesser d’essayer.
Mais l’attaquant des Oilers d’Edmonton a aussi plusieurs raisons de persévérer pour remettre les mains sur le trophée qu’il a soulevé une fois et qui lui a échappé quatre fois dans les cinq dernières années. L’une d’elles – la plus importante – se tenait à ses côtés dans ses plus beaux habits, mardi : son fils Griffin.
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Le petit garçon de sept ans avait obtenu la permission de faire l’école buissonnière pour accompagner son père lors de la journée des médias de la finale.
« Il aura huit ans au mois d’août, a expliqué Perry. Il gravite autour de l’équipe depuis des années et il est davantage en mesure de comprendre l’importance du moment que lorsqu’il avait trois ans. »
À ses côtés dans un habit bleu ciel, le petit garçon a hoché de la tête en signe d’approbation.
« C’est spécial de l’avoir à mes côtés. Il connaît tous les joueurs de la Ligue, a poursuivi Perry. Il connaît leurs positions, les meilleurs marqueurs. Il regarde les faits saillants chaque matin en jouant au mini-hockey avant l’école. C’est pourquoi je continue à jouer aussi.
« Je veux lui donner l’occasion de vivre une conquête et de toucher à la Coupe Stanley. C’est un accomplissement que je veux parvenir à lui offrir. »