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Les Penguins de Pittsburgh ont été éliminés des séries éliminatoires de la Coupe Stanley avec une défaite de 4-3 en prolongation contre les Rangers de New York dans le match no 7 de la série de première ronde de l'Association de l'Est dimanche.

Pittsburgh a prolongé à 16 saisons consécutives sa séquence de participations aux séries éliminatoires. Il s'agit de la plus longue séquence active du genre dans les ligues sportives professionnelles majeures en Amérique du Nord. Pittsburgh a gagné la Coupe Stanley trois fois durant cette période (2009, 2016, 2017).
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Les Penguins ont échoué à franchir la première ronde des séries dans une quatrième saison de suite. Ils s'étaient inclinés contre les Islanders de New York en première ronde en 2019 et 2021 et ils avaient également été éliminés par les Canadiens de Montréal en ronde de qualification de la Coupe Stanley en 2020, perdant la série trois de cinq en quatre rencontres.

Ce qu'il faut savoir

Potentiels joueurs autonomes sans compensation : Evgeni Malkin, A; Kris Letang, D; Bryan Rust, A; Rickard Rakell, A; Casey DeSmith, G; Nathan Beaulieu, D; Brian Boyle, A; Evan Rodrigues, A; Louis Domingue, G
Potentiels joueurs autonomes avec compensation : Kasperi Kapanen, A; Danton Heinen, A
Nombre potentiel de choix au Repêchage 2022 de la LNH : 5
Voici cinq raisons qui expliquent pourquoi les Penguins ont été éliminés :

1. Forcés de faire appel à Domingue

Les Penguins ont amorcé la série sans leur gardien numéro un Tristan Jarry, qui avait subi une blessure au bas du corps le 14 avril. En deuxième prolongation du match no 1, ils ont perdu les services de leur auxiliaire Casey DeSmith en raison d'une blessure aux muscles du tronc qui a nécessité une opération ayant mis fin à sa saison.
Domingue est entré dans la rencontre et il a réalisé 17 arrêts, en route vers un gain de 4-3 en troisième prolongation, mais ce rendement était insoutenable. Il a accordé au moins quatre buts dans quatre de ses cinq départs, perdant ses deux derniers avant que Jarry revienne au jeu dans le match ultime.
« Casey et Louis ont fait du bon travail, a dit Jarry. Bien entendu, tu veux batailler avec eux chaque soir. Ce qui a fait le plus mal est de ne pas pouvoir être sur la glace et aller à la guerre avec les gars. »

2. Incapables d'enfoncer le dernier clou dans le cercueil

Alors que les Penguins menaient la série quatre de sept 3-1, Letang leur a conféré une avance de 2-0 à 7:58 de la deuxième période dans le match no 5 au Madison Square Garden. Cette avance s'est évaporée quand Adam Fox et Alexis Lafrenière ont marqué à 1:30 d'intervalle, puis quand Jacob Trouba a donné les devants 3-2 à New York à 17:53.
Jake Guentzel a créé l'égalité 3-3 avant que la période se termine, mais Filip Chytil et Ryan Lindgren ont marqué les deux derniers buts de la partie pour infliger un revers de 5-3 à Pittsburgh.
De retour à la maison, les Penguins ont de nouveau pris une avance de 2-0 dans le sixième affrontement. Ils l'ont bousillée encore une fois au deuxième tiers, avant de créer l'égalité et d'accorder deux filets au troisième engagement pour une défaite de 5-3.
Pittsburgh avait l'avance 3-2 dans le match no 7 avant que Mika Zibanejad crée l'égalité à 14:15 du dernier tiers. Artemi Panarin a touché la cible en avantage numérique à 4:46 de la prolongation pour envoyer les Penguins en vacances.
« Il s'agissait de deux bonnes équipes qui compétitionnaient », a affirmé l'entraîneur Mike Sullivan. « Parfois, nous avions l'avance et parfois, c'était eux. […] C'est le hockey. »

3. La perte de Crosby

Sidney Crosby a été mis en échec par Trouba à 9:15 de la deuxième période du match no 5, puis il a effectué deux autres présences avant de quitter le match en raison d'une blessure au haut du corps. Il n'a pas pris part au match no 6, mais il est revenu pour le dernier duel.

NYR@PIT, #3: Carter et Crosby unissent leurs efforts

Avant sa blessure, le capitaine des Penguins avait inscrit neuf points (deux buts, sept passes) en cinq parties. Il venait d'amasser trois points (un but, deux aides) dans le match no 4, un triomphe de 7-2.

4. Coulés par les pénalités

Si les unités d'infériorité numérique ont été une force des Penguins en saison régulière (84,4 pour cent; troisièmes dans la LNH), ils auront été une faiblesse en séries.
Pittsburgh a accordé six buts sur 19 occasions en avantage numérique des Rangers, accordant au moins un but en supériorité numérique aux Rangers dans cinq des sept matchs.
Après un revirement de Brock McGinn qui a permis à K'Andre Miller de décamper avec la rondelle dans le match no 7, l'attaquant des Penguins a été forcé de retenir le défenseur des Rangers pour prévenir un but sur l'échappée qui a suivi. Ç'a conduit au filet vainqueur de Panarin, le dernier but sur le jeu de puissance des Rangers pour conclure la série.

5. Pittsburgh dépendait trop de son premier trio

Après avoir amassé six points (trois buts, trois mentions d'aide) en 14 parties lors de ses trois présences précédentes en séries éliminatoires, Crosby s'est présenté au cours de cette série. On peut dire la même chose de ses compagnons de trio.
Guentzel a marqué huit buts et au moins un dans six des sept matchs. Rust a récolté huit points (deux buts, six passes).

PIT@NYR, #5: Guentzel égalise avec son deuxième but

Malkin a contribué au centre du deuxième trio avec six points (trois buts, trois aides), tandis que le centre de la troisième ligne, Jeff Carter, a marqué quatre filets.
Les neuf autres attaquants ont marqué un total combiné de sept buts, dont six sont venus de Rodrigues et de Heinen (trois chacun).
« Nous avons fait face à beaucoup d'adversité, a souligné Crosby. J'ai trouvé que nous avions fait du bon travail dans la série pour nous améliorer et pour prendre des avances. La seule chose que nous avons été incapables de faire a été d'en finir. »