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BOSTON - Michael Ryder a joué pendant 11 saisons dans la LNH, connaissant trois saisons de 30 buts ou plus. Choix de huitième tour des Canadiens de Montréal (216e au total) en 1998, il a récolté 484 points, incluant 237 buts, en 806 matchs en saison régulière dans les uniformes des Canadiens, des Bruins de Boston, des Stars de Dallas et des Devils du New Jersey. Il a ajouté 45 points en 75 rencontres en séries éliminatoires, remportant la Coupe Stanley avec les Bruins en 2011.

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Maintenant âgé de 39 ans, l'ancien hockeyeur natif de Bonavista, à Terre-Neuve, a assisté au premier match de la Finale de la Coupe Stanley au TD Garden, lundi, à titre d'invité des Bruins en compagnie d'autres membres de l'équipe championne 2011. LNH.com a pu s'entretenir avec lui, mardi, et il a accepté de se prêter au jeu des cinq questions.
Bonjour Michael, comment s'est passée la soirée de retrouvailles avec les gars, lundi?
Oh c'était super. C'était la première fois qu'on se revoyait tous depuis notre conquête il y a huit ans et c'était comme si on ne s'était jamais quittés. J'ai pu renouer avec les Shawn Thornton, Daniel Paillé, Andrew Ference, Rich Peverley, Gregory Campbell et Chris Kelly. C'était vraiment très agréable. Après le match, nous avons pu jaser avec les Brad Marchand, Zdeno Chara, Patrice Bergeron et Tuukka Rask, qui étaient avec nous en 2011.

Qu'arrive-t-il avec toi? Es-tu impliqué dans le hockey?
Non, je suis père à temps plein de ce temps-ci. J'ai trois garçons en bas âge, l'aîné aura bientôt 5 ans et le plus jeune aura 5 mois. Ça tient occupé. Nous faisons souvent l'aller-retour, la famille, entre St. John's, à Terre-Neuve, où nous résidons, et la Floride. Quand le plus vieux commencera l'école, ce sera plus compliqué de partager notre temps entre les deux.
Je m'intéresse aux activités de la LNH et je chausse les patins pour le plaisir avec des amis quatre fois par semaine à St. John's l'hiver. J'adore encore jouer.
J'ai initié mon fils aîné au hockey l'hiver dernier. La première fois, il n'a pas voulu aller sur la patinoire. Les autres parents regardaient ça et ils disaient : « Oh le fils de Michael Ryder ne veut pas patiner ». Je leur ai dit : « Ça va aller, il n'a que 4 ans ». Il aime ça un peu plus maintenant.
Tu n'es à la retraite que depuis quatre ans, mais ne trouves-tu pas que le jeu a déjà beaucoup changé dans la LNH?
Oh oui, c'est différent. Le jeu est beaucoup plus rapide. C'est bon et très enlevant, mais je préférais le bon vieux hockey d'antan. Les gars sont plus forts physiquement et tout se passe plus rapidement. Il faut voir à éviter les coups à la tête.
Quel bilan fais-tu de ta carrière?
Je suis heureux de mon parcours. J'aurais voulu jouer pendant quelques autres saisons pour que mes enfants me voient jouer, mais c'est comme ça. Peut-être que je pourrais jouer encore si j'essayais (rires), même si le jeu est différent. C'était bon de revoir les gars, lundi. Ça donne des fourmis dans les jambes et vous souhaiteriez rejouer. La conquête de la Coupe Stanley est assurément le fait marquant de ma carrière. C'est la raison pour laquelle vous jouez au hockey et j'ai eu la chance de réaliser mon rêve.
As-tu apprécié tes quatre premières saisons passées chez les Canadiens?
Ç'a été formidable de porter les couleurs de toutes les équipes pour lesquelles j'ai joué, même si mes deux dernières saisons avec les Devils ont été couci-couça. C'est à Montréal que tout a commencé pour moi et je garde d'excellents souvenirs. C'est une super ville de hockey, comme Boston. Je me considère choyé d'avoir pu évoluer pour ces deux équipes de grands marchés de hockey.