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TORONTO – Macklin Celebrini admet que la perspective de jouer pour Équipe Canada aux prochains Jeux olympiques de Milano Cortina 2026 était sur son radar dès la plus récente saison morte.

Certes, en étant un jeune de 19 ans qui entamerait seulement sa deuxième année complète dans la LNH, l’attaquant des Sharks de San Jose ne savait pas à quel point cet objectif était réaliste.

Après 31 matchs dans la saison 2025-26, il a assurément attiré l’attention des gestionnaires de l’équipe canadienne, considérant qu’il occupe le troisième rang des marqueurs de la Ligue avec 43 points (15 buts, 28 passes) – avant les matchs de mercredi.

« Oui, j’y pensais pendant l’été », a répondu Celebrini mercredi, au terme de l’entraînement des Sharks à Toronto, où ils affronteront les Maple Leafs au Scotiabank Arena jeudi (19 h HE; NBCSCA, TSN 4).

« C’est un objectif personnel. C’est le rêve de chaque jeune qui grandit au Canada. Dès que la saison a commencé, je ne me concentrais plus vraiment là-dessus. Et je ne le fais pas présentement non plus, car je n’ai pas de contrôle sur ce qu’ils vont décider ou faire.

« Mais faire partie de cette équipe serait un immense honneur. »

La direction d’Équipe Canada vient de compléter trois journées de réunions en Floride afin de réduire leur liste de candidats d’un peu plus de 40 noms à 30. Les formations complètes des équipes doivent être soumises avant le 31 décembre.

Dimanche, lorsque questionné par LNH.com sur son avis concernant les chances de Celebrini et de l’attaquant de 20 ans des Blackhawks de Chicago Connor Bedard de percer la formation, le directeur général d’Équipe Canada, Doug Armstrong, a répondu : « Très impressionné, mais je ne dirais pas que c’est surprenant. »

Informé des commentaires d’Armstrong, Celebrini a souri timidement et a dit : « Oui, ç’a une grande signification. »

Tout comme les relations qu’il a forgées avec Sidney Crosby, des Penguins de Pittsburgh, et Nathan MacKinnon, de l’Avalanche du Colorado, deux des six joueurs déjà choisis par le Canada en juin dernier.

Celebrini a eu la chance de jouer avec Crosby et MacKinnon en représentant le Canada au Championnat du monde de hockey de la FIHG 2025 en mai. De son propre aveu, cette expérience a aidé son développement sur la glace et à l’extérieur.

« C’était génial, a-t-il dit. Ils ont été tellement bons pour moi. J’ai pu côtoyer ces deux légendes, ces deux futurs membres du Temple de la renommée, et voir comment ils se comportent, comment ils approchent chaque journée.

« Ils sont deux joueurs que j’admirais en grandissant. »

Celebrini, qui a terminé le tournoi avec six points (trois buts, trois passes) en huit matchs et un impressionnant différentiel de +9, s’est ensuite rendu en Nouvelle-Écosse pour s’entraîner avec MacKinnon et Crosby quelques mois plus tard.

« C’était extraordinaire », a-t-il mentionné, ajoutant que son coéquipier Will Smith et l’attaquant des Blue Jackets de Columbus Adam Fantilli étaient également présents. « Ç’a été de bonnes séances. »

Crosby a été impressionné par ce qu’il a vu du joueur de 19 ans.

« Il a une véritable passion pour le hockey », a affirmé Crosby, le mois dernier. « Il travaille aussi fort que quiconque et à son âge, sa courbe d’apprentissage se fait à vitesse grand V. L’année dernière, on a pu voir à quel point il s’est amélioré au fil de la saison.

« Au Championnat mondial, on l’a clairement vu prendre un pas en avant. Et cet automne, avec son début de saison, c’est la même chose. Il attire beaucoup l’attention et c’est mérité.

« On verra pour la suite, mais je peux vous dire qu’il joue du très bon hockey présentement. »

L’entraîneur-chef des Sharks, Ryan Warsofsky, qui a également dirigé l’équipe américaine au mondial sénior, n’aurait pu dire mieux. Il a remarqué, chez son jeune protégé, l’influence qu’ont eu Crosby et MacKinnon le printemps dernier.

« On était dans une autre ville qu’Équipe Canada pendant le tournoi, mais en parlant un peu avec leurs entraîneurs, j’ai su qu’ils étaient très impressionnés par ce qu’ils voyaient de lui. »

Warsofsky a ensuite été interrogé sur le joueur à qui lui fait penser Macklin Celebrini, ce à quoi il a répondu que « Macklin Celebrini ressemble à Macklin Celebrini ».

« Il a un peu de tout le monde en lui, a-t-il toutefois souligné par la suite. Je n’ai jamais dirigé Sid, mais en discutant avec (l’ancien entraîneur des Penguins) Mike Sullivan, j’ai appris que Macklin était un leader similaire à lui. Et je dirais que Macklin a également un peu de Nate MacKinnon en lui lorsqu’on parle de compétitivité.

« Il a un peu de ces joueurs en lui, mais Mac reste Mac, et on va le laisser être Mac. »

Une chose est sûre : la voix parfois timide de Macklin ne rime pas avec un manque de confiance.

« Je crois en moi, en ce que je peux faire, et aux efforts que je consacre.

« Je ne peux pas dire que je suis surpris (de mon succès) présentement. »

SJS@MIN: Celebrini donne la victoire aux Sharks en prolongation

L’entraîneur-chef des Sharks, Ryan Warsofsky, qui a également dirigé l’équipe américaine au mondial sénior, n’aurait pu dire mieux. Il a remarqué, chez son jeune protégé, l’influence qu’ont eu Crosby et MacKinnon le printemps dernier.

« On était dans une autre ville qu’Équipe Canada pendant le tournoi, mais en parlant un peu avec leurs entraîneurs, j’ai su qu’ils étaient très impressionnés par ce qu’ils voyaient de lui. »

Warsofsky a ensuite été interrogé sur le joueur à qui lui fait penser Macklin Celebrini, ce à quoi il a répondu que « Macklin Celebrini ressemble à Macklin Celebrini ».

« Il a un peu de tout le monde en lui, a-t-il toutefois souligné par la suite. Je n’ai jamais dirigé Sid, mais en discutant avec (l’ancien entraîneur des Penguins) Mike Sullivan, j’ai appris que Macklin était un leader similaire à lui. Et je dirais que Macklin a également un peu de Nate MacKinnon en lui lorsqu’on parle de compétitivité.

« Il a un peu de ces joueurs en lui, mais Mac reste Mac, et on va le laisser être Mac. »

Une chose est sûre : la voix parfois timide de Macklin ne rime pas avec un manque de confiance.

« Je crois en moi, en ce que je peux faire, et aux efforts que je consacre.

« Je ne peux pas dire que je suis surpris (de mon succès) présentement. »

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