Monahan a connu sa meilleure saison en carrière, égalant son meilleur total de buts (31), mais on a vu des joueurs connaître de très bonnes saisons offensives sur la foi de pourcentages favorables. Lorsqu'on regarde les indices sous-jacents, il n'est pas rare de voir le résultat d'un déclin ou encore d'une blessure, confirmant alors que ce joueur n'a pas contribué autant qu'on pourrait le croire.
Dans le cas de Monahan, c'est donc avec un scepticisme certain que je me suis penché sur le détail de son utilisation au fil de la saison. Et j'ai été, à l'image des contempteurs du Capitaine Bonhomme, confondu. Monahan a connu une saison remarquable, et ce, même s'il a lui-même admis
avoir joué les 35 derniers matchs blessé
.
Une petite note, avant de continuer, au sujet des graphiques suivants : vous constaterez qu'on voit, sur l'axe horizontal, les saisons ainsi que des numéros à 5 chiffres (20027, etc.). Ces numéros sont les numéros de matchs officiels de la LNH, tirés des séries de données cueillies sur le site de la Ligue. Parce que mes bases de données sont bâties à partir de ce qui est publié par la Ligue, on retrouve ces numéros comme indicateurs de matchs dans mes graphiques. Excel, que j'utilise pour faire ces graphiques, en montre seulement sept par intervalles annuels pour des questions d'échelle, mais la totalité des matchs joués par Monahan est bel et bien représentée dans ces graphiques.
Tout d'abord, il faut souligner qu'on ne l'a pas exactement ménagé. À cinq contre cinq, il a été utilisé comme rarement dans sa carrière, continuant à jouer le rôle de centre numéro un de son équipe à travers les épreuves.