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BOSTON- Les Bruins de Boston ont fait la connaissance des « vrais » Blues de St. Louis dans le match no 2 de la Finale de la Coupe Stanley, mercredi. Les Blues qui reviennent fort suivant une défaite.

« Nous sommes devenus au fil du temps une bonne équipe, un groupe tissé serré au sein duquel les gars jouent les uns pour les autres », a soulevé l'entraîneur Craig Berube à l'issue de la victoire de 3-2 des siens en prolongation au TD Garden.
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« Nous avons toujours bien réagi à la suite d'une performance en dents de scie. Je savais avant le match no 2 que nous serions très coriaces et nous l'avons été, a-t-il souligné. Nous avons offert une performance complète sur toute la durée du match et pas uniquement pendant une période, comme lors du match no 1.
« La grande différence a été notre jeu en possession de la rondelle en zone offensive que nous avons créée grâce à un échec-avant soutenu, a continué l'entraîneur. C'est notre style de jeu et à ce moment-là que nous sommes à notre mieux. Nous devons envoyer la rondelle dans le fond de la zone adverse. Il y a peu d'espace sur la patinoire, de toute façon, parce que les Bruins défendent bien. Nous devons projeter la rondelle dans le fond et aller la récupérer. C'est ce que nous avons fait. »
Blais, l'encaisseur
Les Blues se sont imposés physiquement, 50-31 au chapitre des mises en échec. En surtemps, ils ont eu l'avantage 5-0.
« Vous avez vu les vrais Blues à l'œuvre, a lancé l'attaquant québécois Samuel Blais. Nous avons montré que nous sommes peu commodes à affronter. Nous avons été solides en échec-avant et nous avons été physiques. »
Blais, qui domine l'équipe avec 57 coups d'épaule en seulement 10 matchs en séries, s'est retrouvé au cœur de l'action à plusieurs reprises.
Le « train de Montmagny » a été crédité de quatre mises en échec. Il en a de plus encaissé quelques solides, comme celle de Joakim Nordstrom qui lui a fait mal en deuxième période.
« Tu donnes parfois de bonnes mises en échec et d'autres fois tu en reçois des bonnes, a-t-il mentionné. Tu te relèves et tu continues de travailler fort. C'est ce que j'ai fait et je ne changerai pas mon style de jeu.
« Comme équipe, c'est le même style qui nous permet de connaître du succès depuis le début des séries, a-t-il poursuivi. Si nous continuons de la sorte, nous nous donnerons de bonnes chances de gagner. Nous voulons gagner le gros prix et nous allons tout faire. »
Blais a eu une très bonne chance de marquer en prolongation, peu de temps avant le but gagnant de Gunnarsson à 3:51.
« Je me suis retourné et j'ai tiré. J'ai cru que la rondelle rentrerait, mais le gardien a fait l'arrêt et Gunnarsson a marqué un peu plus tard. Rendus en prolongation, peu importe qui marque, nous sommes vraiment contents de retourner à St. Louis à égalité 1-1 dans la série. Nos partisans au Enterprise Center sont très bruyants. »
Les Blues font de l'excellent travail jusqu'à maintenant contre le gros trio des Bruins -- formé des Patrice Bergeron, Brad Marchand et David Pastrnak -- qui affiche un rendement cumulatif en défense de moins-7.
« Je ne sais pas dans quelle mesure nous les muselons, a réagi Berube. Ces trois-là vont avoir des occasions de marquer. Pour nous, les défenseurs Jay Bouwmeester et Colton Parayko passent 90 pour cent du temps sur la glace contre eux. Ils font de l'excellent travail. Nous leur opposons différents trios, que ce soit ceux d'Oskar Sundqvist, de Brayden Schenn ou de Ryan O'Reilly. Tout le monde doit être aux aguets quand ils sont sur la glace et bien faire les choses en défense afin de les contraindre à passer le plus de temps possible dans leur territoire. »