Dans le cadre de la série 32 en 32, LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 32 équipes du 1er août au 1er septembre. Aujourd'hui, les Blue Jackets de Columbus.
Les Blue Jackets de Columbus ont la tâche de poursuivre ce qui a pratiquement été un conte de fées.
Les attentes ont été dépassées la saison dernière. Honorant la mémoire de Johnny Gaudreau et de son frère Matthew, qui sont décédés le 29 août quand ils ont été happés à vélo par un conducteur présumément en état d’ébriété, les Blue Jackets ont terminé à deux points des Devils du New Jersey et du troisième rang de la section Métropolitaine ainsi que des Canadiens de Montréal et de la deuxième place de quatrième as donnant accès aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley dans l’Association de l’Est.
Ce genre de scénario mérite habituellement un deuxième opus.
32 EN 32 BLUE JACKETS : Meilleurs espoirs | Poolers
« Ça va nous conduire là où nous voulons être », a dit le directeur général Don Waddell. « Tu ne veux pas participer une seule fois aux séries. Tu veux être en mesure de prendre part aux séries et dans quelques années, de pouvoir parler de gagner la Coupe.
« Après ce que j’ai vu cette année, je crois véritablement que nous avons les bons éléments dans ce vestiaire. »
Cette saison, les acteurs principaux seront les mêmes. Le défenseur Zach Werenski a pris le premier rang de l’équipe avec 82 points (23 buts, 59 passes), devant les attaquants Kirill Marchenko (74 points), Kent Johnson (57), Sean Monahan (57) et Adam Fantilli (54).
« Je dis toujours que tu ne fais pas des changements simplement pour en faire, a ajouté Waddell. Tu fais des changements pour tenter d’améliorer ton équipe. Nous sentons que c’est ce que nous avons fait avec nos quelques changements. Nous avons un groupe spécial.
« Avec tout ce qui s’est produit l’an dernier et la manière dont l’équipe s’est rassemblée, je pense qu’il était important de garder ce noyau intact. »
Retenir les services d’Ivan Provorov était donc crucial. Le défenseur de 28 ans a signé un contrat de sept ans d’une valeur de 59,5 millions $ (salaire annuel moyen de 8,5 millions $) le 1er juillet, après avoir amassé 33 points (sept buts, 26 aides) en 82 rencontres la saison dernière.
« Ils savaient que je voulais rester », a souligné Provorov le 1er juillet. « J’en comprends qu’ils souhaitaient me garder aussi. Ce n’est pas un secret : je pense qu’ils ont exploré d’autres options. Ç’a assurément été une semaine stressante. Pendant un bout de temps, je n’ai pas su si j’allais revenir ou non.
« Mais évidemment, je voulais signer un nouveau contrat ici. Je suis heureux que nous ayons pu en venir à une entente et garder tout le groupe. »
Le vétéran attaquant de 33 ans Charlie Coyle a été acquis dans un échange avec l’Avalanche du Colorado en compagnie de l’attaquant Miles Wood, le 27 juin, et il pourrait occuper un rôle de leader au sein d’une formation dont l’âge moyen devrait osciller autour de 28 ans.
« Nous avons créé une belle atmosphère, a mentionné Waddell. Ça commence avec nos entraîneurs. Il faut leur attribuer du mérite pour avoir créé l’atmosphère autour de l’équipe. Et comme je l’ai dit, tu dois être entouré de bonnes personnes et de bons vétérans. Je crois que c’est ce qui a beaucoup aidé nos jeunes joueurs. Ça n’a pas changé.
« Avec le leadership que nous avons au sein de cette équipe et le potentiel de nos joueurs, je pense que le meilleur est encore à venir. »
Dean Evason amorcera sa deuxième saison derrière le banc, après avoir été nommé entraîneur le 22 juillet 2024.
« Les joueurs connaissent le standard que nous voulons qu’ils respectent », a souligné Evason le 18 avril. « Plus important encore, les joueurs reconnaissent leur part de responsabilité. Ç’a un effet beaucoup plus important que des paroles de Don ou moi.
« Nous devrons revoir et peaufiner certaines choses, mais ils sauront à quoi s’attendre de moi. Ils sauront à quoi s’attendre de nous en tant que personnel. »
Lors de la première saison d’Evason, les Blue Jackets se sont approchés des séries plus près que quiconque aurait pu le prédire. Mais pour Evason, ce n’est pas suffisant.
« Je sais qu’on va nous applaudir pour ce que nous avons fait, mais au final, nous n’avons pas participé aux séries, a ajouté Evason. Notre première étape était d’entrer en séries. Nous n’y sommes pas arrivés. Sommes-nous heureux des fondations que nous avons mises en place cette année? Absolument. Mais c’est quand même extrêmement frustrant. »
C’est ce qui se produit quand un groupe commence à y croire. Il est maintenant temps que cette conviction se transforme en réalité.
« Je gravite autour d’équipes depuis longtemps, a dit Waddell. C’est l’un des vestiaires les plus unis que j’ai vus dans ma carrière. »


















