Bennett FLA impact

BOSTON – Quand les entraîneurs des Panthers de la Floride révisent les vidéos des matchs pour découper des séquences sur lesquelles prendre exemple, il y a de bonnes chances que Sam Bennett s’y retrouve. 

« Dans tout ce qui concerne les efforts, il est au-dessus de la moyenne, a noté l’entraîneur Paul Maurice, samedi. Mais ça va plus loin, c’est aussi dans la constance. Tu sais ce qu’il va te donner soir après soir, et c’est ce que signifie être un vrai professionnel. »

Pour Maurice, Bennett personnifie le « prototype de l’identité d’un Panther de la Floride ». Les Panthers étaient donc ravis de voir le centre de 27 ans revenir au jeu pour leur victoire de 6-2 dans le match no 3 contre les Bruins de Boston, vendredi, après une absence de cinq parties en raison d’une blessure à une main.

Bennett a eu un impact immédiat dans cette rencontre qui a permis à la Floride de prendre les devants 2-1 dans la série. En plus d’amasser une passe sur le but en avantage numérique de Vladimir Tasasenko qui a fait 2-0 en deuxième période, Bennett a été fidèle à ses habitudes avec sept mises en échec. 

Le match no 4 aura lieu au TD Garden, dimanche (18 h 30 HE; MAX, truTV, TBS, SN, TVAS).

« Je veux me présenter et jouer à la vitesse maximale, a dit Bennett. C’est mon style de jeu. Je n’allais pas revenir en ne m’impliquant pas. Je pense que c’est la seule façon d’aborder les choses. »

À sa deuxième présence sur la patinoire, Bennett a renversé le défenseur Mason Lohrei dans le coin en zone offensive. Vers la fin de cette même présence, il est entré en collision avec Brad Marchand au centre de la glace. Le capitaine des Bruins a semblé se blesser au haut du corps sur ce contact et n’a pas joué en troisième période. 

À sa présence suivante, Bennett a servi une percutante mise en échec à David Pastrnak. 

« Il manque quelques matchs en raison d’une blessure, puis il revient et il est le même joueur, a mentionné le défenseur Brandon Montour. Il apporte cette énergie importante pour nous. Il est un gars plutôt discret, mais c’est tout le contraire sur la glace, il est très bavard et très physique. Un joueur parfait pour du hockey de séries. »

Les séries semblent faire ressortir le meilleur de Bennett, qui totalise 45 points (19 buts, 26 passes) en 68 rencontres éliminatoires. Après avoir amassé 41 points (20 buts, 21 passes) en 69 matchs de saison régulière, l’attaquant a inscrit trois points en trois matchs depuis le début des séries.

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Il a joué un rôle important dans le parcours des Panthers jusqu’en finale de la Coupe Stanley, la saison dernière, avec 15 points (cinq buts, 10 passes) et 84 mises en échec. Il avait d’ailleurs amassé cinq points et distribué 25 coups d’épaule en six matchs quand les Panthers avaient défait les Bruins au premier tour.

« J’aime le hockey de séries, c’est plus rapide et plus robuste, a-t-il dit. Chaque jeu est un peu plus important. Tu sautes sur la glace et tu donnes tout parce que le match est tellement important. J’adore ce contexte. »

Ça explique pourquoi Bennett voulait désespérément revenir le plus vite possible après avoir été blessé en étant atteint par un tir de son coéquipier Montour dans le match no 2 de la série de première ronde contre le Lightning de Tampa Bay, le 23 avril. Il n’en pouvait plus d’être un simple spectateur. 

« C’est de la torture, a-t-il admis. C’est difficile d’être assis à la maison et de voir tes coéquipiers aller à la guerre, mais ils ont fait tout un travail. Je suis heureux d’avoir été en mesure de revenir. »

Selon Maurice, Bennett ne performe pas bien en séries seulement parce qu’il élève son jeu d’un cran, mais parce qu’il adopte le même style de jeu en saison régulière également. 

« Il joue avec intensité tout au long de l’année, alors quand arrivent les séries, il n’y a rien de différent pour lui, a dit l’entraîneur. Il n’a pas été plus intense hier qu’il ne l’était en novembre. Donc, quand ça devient plus robuste ou plus difficile, il ne s’en rend même pas compte. »

Mais les autres le remarquent.

« Il a une identité propre à lui dans son jeu, a soutenu son compagnon de trio Carter Verhaeghe. Il est tellement rapide. Il peut faire des jeux. Il peut te battre avec un beau jeu, marquer un gros but ou appliquer une grosse mise en échec. Les joueurs des autres équipes sont toujours sur les talons et se soucient de sa position sur la glace. »

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