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MONTRÉAL -On savait déjà que Mathew Barzal pouvait manier la rondelle avec brio, mais il s'était fait plus discret quant à son talent à manier les langues.
L'attaquant recrue des Islanders de New York a déterré son français avec les journalistes francophones de Montréal, lundi, quelques heures avant l'affrontement face aux Canadiens.
Et le résultat a été agréablement surprenant.

« Je crois que mon père pensait - quand j'étais jeune - que le français allait m'aider un jour », a lancé le Britanno-Colombien de 20 ans de façon perplexe.
« Ça m'aide maintenant! », a-t-il poursuivi en riant avec les journalistes.
Au cours d'un entretien de près de cinq minutes sur divers sujets, l'attaquant qui a récolté 44 points, dont 15 buts, en 44 matchs a expliqué qu'il avait fait une immersion française tardive pendant cinq ans à l'école secondaire, à Vancouver.
Barzal n'a aucune parenté qui parle le français, et disons que le monde du hockey n'en est pas un très francophone. Il n'a donc pas l'occasion de pratiquer bien souvent, sauf avec son fidèle complice et compagnon de trio Anthony Beauvillier.
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« J'essaie de parler en français avec lui dans la chambre, mais sur la patinoire on parle en anglais », a-t-il expliqué.
Les deux jeunes hommes devraient peut-être se pencher sur l'avantage stratégique que leur donnerait une discussion en français sur la patinoire...
Quoique ça pourrait aussi causer une certaine confusion au sein de leur propre équipe. Vaut mieux oublier ça!