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Les Rangers de New York ont passé la journée de samedi à améliorer leur profondeur, malgré le fait qu'ils avaient peu de marge de manœuvre sous le plafond salarial afin d'atteindre cet objectif.

Ils ont plongé dans le panier des bas prix pour trouver des bijoux potentiels pour une équipe qui se croit capable de remporter la Coupe Stanley cette saison.

Bilan du magasinage : les Rangers ont ajouté les attaquants Blake Wheeler, Nick Bonino, Tyler Pitlick, Riley Nash et Alex Belzile, les défenseurs Erik Gustafsson, Connor Mackey et Nikolas Brouillard, puis le gardien Jonathan Quick à leur formation pour une somme d'un peu plus de 7,1 millions $.

Les acquisitions importantes, ou les cinq qui sont presque garanties d'une place dans la formation lors du match d'ouverture, à l'exception de blessures, sont Wheeler (un an, 800 000$), Bonino (un an, 800 000$), Pitlick (un an, 787 500$), Gustafsson (un an, 825 000$) et Quick (un an, 825 000$).

Voilà cinq joueurs, tous sous contrat pour une saison, pour un total de 4 037 500 $.

« Tout le monde dans cette industrie, y compris les agents et les joueurs, sont conscients de la marge de manœuvre limitée que nous avions sous le plafond salarial et que nous avons toujours », a expliqué le directeur général des Rangers, Chris Drury. « Ils font leurs devoirs aussi. Certes, je suis un peu partial parce que c'était depuis toujours mon rêve d'être un Ranger, mais je crois quand même que c'est un endroit très spécial où jouer. Nous sommes heureux que les joueurs que nous avons mis sous contrat aujourd'hui veuillent tous être ici et qu'ils croient en ce que nous tentons de faire. Nous sommes ravis de les avoir chez nous. »

Wheeler devrait jouer à l'aile droite au sein d'un top-9 offensif qui compte déjà Mika Zibanejad, Artemi Panarin, Chris Kreider, Vincent Trocheck, Filip Chytil, Kaapo Kakko et Alexis Lafrenière. Jimmy Vesey pourrait également en faire partie, ou bien le choix de première ronde en 2021 Brennan Othmann (16e au total) pourrait percer la formation à titre de recrue.

Drury a indiqué que Bonino occupera le poste de joueur de centre du quatrième trio, possiblement aux côtés des ailiers Barclay Goodrow et Pitlick.

Gustafsson devrait rivaliser avec Zac Jones pour le poste de défenseur gaucher de troisième paire.

Quick sera le vétéran réserviste/mentor à Igor Shesterkin.

C'est ainsi que Drury a maximisé la valeur du peu de manœuvre qu'il avait sous le plafond salarial, et il s'est possiblement laissé suffisamment d'argent (environ 6,1 millions $) pour permettre aux Rangers de mettre Lafrenière et le défenseur K'Andre Miller sous contrat, aussi. Ils sont chacun joueur autonome avec compensation et les Rangers n'ont pas l'intention de les échanger.

Drury a fermement nié les rumeurs qui suggéraient samedi qu'il parlait avec d'autres directeurs généraux au sujet d'une transaction potentielle impliquant Lafrenière.

« Ça ne pourrait être moins vrai, a-t-il martelé. Je n'ai parlé avec aucun DG à propos d'Alexis. Il est un très bon jeune joueur, et nous croyons que ses meilleures années sont devant lui. Nous sommes ravis qu'il fasse partie de notre équipe et nous espérons qu'il sera un Ranger pendant très longtemps. Alors, ce reportage est complètement faux. »

Drury a exprimé des sentiments semblables quant à Miller.

« Je ne vais pas entrer dans les détails au sujet des contrats, mais nous tenons K'Andre en haute estime, a-t-il dit. Il est extrêmement talentueux, un excellent jeune joueur. Il fait partie de l'organisation depuis son repêchage (en 2018, 22e au total) et nous espérons qu'il demeurera ici pendant très longtemps. »

Mais Lafrenière et Miller n'ont pas été au centre de l'attention, samedi. Pour les Rangers, l'ordre du jour a été d'ajouter à la profondeur et de s'entendre avec des joueurs qui conviennent bien au style agressif et tenace que le nouvel entraîneur Peter Laviolette a prôné lors de sa conférence de presse inaugurale, le mois dernier.

« Quand vous regardez les séries maintenant, les quatre dernières équipes et puis les deux dernières, on voit bien que la compétitivité rend les équipes meilleures, a expliqué Laviolette. Elle les amène au succès. Je ne crois pas que c'est une chose que tu puisses simplement demander. Je crois que tu dois le pratiquer sur une base quotidienne. Ça doit devenir l'habitude. Ça doit devenir ton identité, gravé dans ton ADN. Ça doit commencer au camp d'entraînement et les joueurs doivent en être toujours tenus responsables. Quand vous l'avez avec les aptitudes, c'est ainsi que les équipes avancent, gagnent la Coupe Stanley et deviennent très bonnes. »

Bonino a remporté la Coupe Stanley deux fois avec les Penguins de Pittsburgh (2016, 2017). Quick l'a remporté trois fois, d'abord comme gardien partant avec les Kings de Los Angeles (2012, 2014), puis comme réserviste la saison dernière avec les Golden Knights de Vegas.

Wheeler a disputé 65 matchs des séries éliminatoires de la Coupe Stanley, atteignant la finale de l'Association de l'Ouest avec les Jets de Winnipeg en 2018. Gustafsson a participé à la finale de la Coupe Stanley avec les Canadiens de Montréal en 2021. Pitlick a joué 16 matchs de séries avec les Flyers de Philadelphie en 2020.

« Même avant que nous ayons embauché Peter, lors des séances de la journée de bilan et des discours par la suite, je crois que les joueurs le veulent, aussi », a affirmé Drury au sujet d'un style de jeu plus physique et d'une responsabilité accrue. « Ils veulent être poussés. Ça semble être le refrain commun sur la patinoire et dans le gym, quand je parle avec les joueurs au sujet du travail inachevé cet été. Ça risque de ressembler à ce que [le DG de Vegas] Kelly McCrimmon avait dit à propos de son équipe l'été dernier. C'est le genre d'attitude et la mentalité que nous cherchons pour nos joueurs. »

Or, une question perdure : les Rangers sont-ils suffisamment rapides pour exécuter le style de jeu que Laviolette exige?

La vitesse de l'équipe était déjà remise en doute, et les New-Yorkais n'ont rien fait pour dissiper les questionnements. Wheeler a 36 ans et Bonino en a 35. Gustafsson et Pitlick ont 31 ans. Aucun de ces quatre joueurs n'est un marchand de vitesse.

« Je crois vraiment que nous avons une bonne vitesse, a insisté Drury. Et je crois que nous aurons un plan taillé sur mesure pour les joueurs que nous avons, les stratégies et les objectifs que nous voulons réaliser seront établis par "Lavy" en fonction des joueurs que nous avons. Je crois que nous allons jouer beaucoup plus rapidement. »