Hurricanes_celebrate

RALEIGH, Caroline du Nord- Les Hurricanes de la Caroline ont entamé la saison avec un objectif simple.

Après avoir raté les séries éliminatoires de la Coupe Stanley pendant neuf saisons consécutives, les Hurricanes voulaient mettre fin à cette léthargie. Mais il y avait également plus que ça.
« On voulait devenir intéressants, c'est un peu de cette façon que j'en ai parlé au jour 1 », a affirmé l'entraîneur Rod Brind'Amour, jeudi.
À LIRE AUSSI : Biron: Pas de no 1, pas de problème! | Les Islanders envisagent des modifications à l'alignement | Mrazek ne devrait pas être du match no 4 pour les Hurricanes
Alors qu'elle s'apprête à disputer le match no 4 de la série de deuxième ronde de l'Association de l'Est face aux Islanders de New York, vendredi au PNC Arena (19 h HE, TVAS, NBCSN, CBC, SN), la Caroline est en voie de faire un pas de géant dans sa quête d'être digne d'intérêt. Menant la série quatre de sept 3-0, les Hurricanes sont à une victoire d'atteindre la finale de l'Est pour la quatrième fois de leur histoire et la première fois depuis 2009, la dernière fois qu'ils se sont qualifiés pour les séries.
« Personne ne parlait de notre équipe, parce que nous n'avions rien accompli, a dit Brind'Amour. Tu dois faire du bruit, et je pense qu'on s'approche encore de ça. Peu importe ce qui se produit cette année, nous devons continuer d'avancer. C'est un objectif pour notre organisation d'être de retour où nous avons déjà été, et évidemment, nous avons encore un peu de chemin à faire. »
À sa première saison comme entraîneur, Brind'Amour sera le premier à souligner que les Hurricanes n'ont encore rien accompli et qu'ils ne doivent pas regarder ce qu'il y a au-delà des Islanders. Mais Brind'Amour se souvient des jours de gloire, car il en a fait partie.
Il a joué pour les Hurricanes de 2002 qui ont atteint la Finale de la Coupe Stanley et a été capitaine de l'équipe qui a soulevé la Coupe en 2006 et atteint la finale d'association à nouveau en 2009. Revenir parmi le carré d'as de la LNH et être sous les projecteurs permettrait à la concession de faire un grand pas pour se remettre sur les rails.
« C'est évidemment un bon sentiment », a indiqué le défenseur Brett Pesce. « Nous avons fait face à beaucoup d'adversité pour en arriver là. Nous avons encore une grosse victoire à aller chercher, donc nous ne prenons rien à la légère. »
Les Hurricanes ont répété tous les clichés, disant que la quatrième victoire était la plus difficile à aller chercher et qu'ils s'attendent à ce que les Islanders soient à leur mieux, car c'est ce que font toutes les équipes dans leur situation. Mais ils apprécient la position dans laquelle ils sont parce qu'ils savent tout le chemin qu'ils ont fait pour y arriver.
Le 29 décembre, la Caroline montrait un dossier de 15-17-5 et avait 10 points de retard sur une place en séries. Les Hurricanes ont conservé une fiche de 31-12-2 lors du reste de la saison pour s'emparer de la première place de quatrième as donnant accès aux séries dans l'Est.
Ils ont ensuite tiré de l'arrière 2-0, puis 3-2 en première ronde contre les Capitals de Washington avant de venir de l'arrière et de gagner cette série avec un gain de 4-3 en deuxième prolongation dans le match no 7.
Avec des victoires dans les trois premières rencontres face aux Islanders, ils ont maintenant cinq victoires de suite en séries, mais ils savent qu'ils ne peuvent pas se permettre de ralentir la cadence.
« Ça ne m'inquiète pas, car nous avons cet état d'esprit depuis longtemps », a affirmé l'attaquant Jordan Martinook.
« Tout le monde connait notre style de jeu, et je pense que nous savourons encore le fait d'être les négligés. Nous voulons donc jouer de la même façon. »

NYI@CAR, #3: Faulk bat Lehner à l'aide du revers

C'est l'approche des Hurricanes depuis une rencontre entre joueurs à la fin du mois de décembre, ce qui a été le moment décisif de leur saison selon eux. Ils avaient montré une fiche de 4-9-2 du 24 novembre au 29 décembre. Leurs difficultés à marquer des buts (2,43 par match lors des 37 premières parties) les ont poussés à délaisser leur structure défensive et l'identité d'équipe travaillante qu'ils ont tenté d'établir dès le début du camp d'entraînement.
Durant cette rencontre, les Hurricanes se sont réengagés à avoir une bonne éthique de travail et à améliorer leur jeu sans la rondelle, reconnaissant que s'ils soignaient ces aspects du jeu, ils finiraient par trouver une façon de marquer assez de buts pour gagner. Ils ont inscrit en moyenne 3,4 buts par rencontre durant le reste de la saison et marquent en moyenne 2,90 buts par partie en séries, en accordant 2,30 par match.
« Au début de la saison et dans les dernières années, nous n'avions pas vraiment d'identité », a admis le joueur de centre Jordan Staal. « Depuis le début, Brind'Amour demande que notre identité soit notre éthique de travail, et tout le reste tombera en place. Nous commencerons par ça. Nous ne voulons pas que l'équipe adverse travaille plus fort que nous. Nous voulons être cette équipe chaque soir, et le talent que nous avons nous aide à trouver des façons de gagner. »
Les Hurricanes ont trouvé une manière de gagner trois parties jusqu'ici contre les Islanders malgré plusieurs blessures, dont une au gardien Petr Mrazek, qui devrait rater un deuxième match consécutif vendredi. Avec une victoire, les Hurricanes passeront au tour suivant et affronteront les Blue Jackets de Columbus ou les Bruins de Boston en finale d'association.
Ce serait digne d'intérêt.
« Je pense que tout le monde dans ce vestiaire croyait que nous pouvions y arriver, et depuis cette rencontre d'équipe, tout le monde a acheté notre philosophie, a dit Martinook. Je ne dis pas que ça n'a pas été le cas toute l'année, mais tout le monde savait que nous pouvions être une bonne équipe. »