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Les Blues montrent un dossier de 12-7 depuis le début des séries éliminatoires de la Coupe Stanley 2019, eux qui ont éliminé les Jets de Winnipeg en six matchs en première ronde puis les Stars de Dallas en sept parties au deuxième tour. Ils vont maintenant croiser le fer avec les Bruins de Boston en Finale de la Coupe Stanley pour la deuxième fois de leur histoire (1970) alors que le match no 1 aura lieu au TD Garden lundi (20 h (HE); NBC, SN, CBC, TVAS).
Voici cinq raisons qui expliquent pourquoi les Blues ont franchi la finale d'association:
1. Robustesse et échec-avant
Les Blues ont imposé leur style aux joueurs des Sharks, qui ont terminé la série abattus et amochés.
Les Sharks ont dû disputer un match pour leur survie sans les attaquants Joe Pavelski et Tomas Hertl ainsi que le défenseur Erik Karlsson, qui a été la cible des attaquants des Blues tout au long de la série chaque fois qu'il touchait à la rondelle.
Karlsson, qui a raté 27 des 33 derniers matchs de saison régulière des Sharks en raison de problèmes récurrents à l'aine et à la jambe, n'a pas disputé la troisième période du match no 5 et n'est pas revenu dans la série par la suite. Hertl a aussi raté la troisième période du match no 5 après avoir été fauché accidentellement par le centre des Blues Ivan Barbashev. Pavelski a quitté la cinquième partie en troisième période après avoir été mis en échec par le défenseur des Blues Alex Pietrangelo.
Les Blues ont été efficaces en échec-avant, distribuant un total de 208 mises en échec (moyenne de 34,7 par match), et avaient en tête de punir les défenseurs des Sharks, surtout Brent Burns.
« Chaque fois que vous disputez une longue série comme c'est le cas dans un quatre de sept, je crois que c'est le plan à suivre, avancé le centre des Blues Tyler Bozak. Vous souhaitez imposer votre échec-avant, vous voulez frapper vos adversaires le plus souvent possible, et passer le plus de temps possible en zone offensive afin d'épuiser les joueurs adverses. Ils misent sur quelques défenseurs qui passent beaucoup de temps sur la glace, alors ce sont ces joueurs que nous voulons faire travailler dans leur zone le plus souvent possible et les frapper dès que nous en avons la chance. À mesure que la série progresse, nous souhaitons ainsi qu'ils se fatiguent. Tout le monde est en bonne condition physique et a joué toute l'année. Il est difficile de ralentir ces joueurs, alors chaque petit contact compte en vue des derniers matchs de la série. »
2. Contribution du quatrième trio
Les Blues ont vanté leur profondeur et leur capacité à utiliser leurs quatre trios. Le quatrième trio fait donc partie de l'équation.
Le trio formé d'Alexander Steen, Oskar Sundqvist et Barbashev ont touché la cible au cours de chacun des cinq derniers matchs et ont amassé un total combiné de huit points (cinq buts, trois passes) en plus de jouer un rôle important en échec-avant.