Le Wild n’a jamais trouvé son rythme

Le Wild du Minnesota va rater les séries éliminatoires pour la première fois depuis 2018-19, après avoir été officiellement éliminé en s’inclinant 5-2 contre l’Avalanche du Colorado, mardi. 

Le Minnesota a participé à la danse du printemps au cours des quatre dernières saisons, mais n’a pas franchi le premier tour depuis 2014-15. Cette année-là, il avait été balayé par les Blackhawks de Chicago en deuxième ronde. 

Voici un survol de ce qui s'est passé en 2023-24 et pourquoi la prochaine saison pourrait mieux se dérouler pour le Wild.

Ce qu’il faut savoir

Potentiels joueurs autonomes sans compensation : Jacob Lucchini, A; Alex Goligoski, D; Dakota Mermis, D; Marc-André Fleury, G

Potentiels joueurs autonomes avec compensation : Adam Beckman, A; Mason Shaw, A; Sam Hentges, A; Declan Chisholm, D

Nombre de choix potentiels au repêchage 2024 : 6

Ce qui leur a fait mal

Des difficultés tôt dans la saison : Les insuccès rapides se sont traduits par le congédiement de l’entraîneur Dean Evason le 27 novembre, à la suite d’une série de sept défaites (0-5-2). Au moment où John Hynes a pris la relève, le Wild était 31e dans la LNH pour les buts contre par match (3,95) et dernier pour le rendement en infériorité numérique (66,7%). 

Les gardiens de but : Les gardiens n’ont tout simplement pas offert les mêmes performances qu’en 2022-23. Filip Gustavsson montre une fiche de 19-18-4 avec une moyenne de buts alloués de 3,11 et un pourcentage d’arrêts de ,898 en 44 matchs. La saison dernière, à sa première campagne au Minnesota, il avait conservé un dossier de 22-9-7 avec une moyenne de 2,10 et un taux d’efficacité de ,931. Les statistiques de Marc-André Fleury (17-13-5; 2,85 - ,899) sont comparables à celles qu’il a affichées la saison dernière, mais il a disputé huit matchs de moins. 

Les unités spéciales : Le Wild n’a pas mal fait en avantage numérique, avec un rendement de 21,8 pour cent bon pour le 15e rang dans la LNH. L’infériorité numérique a cependant été un problème tout au long de la saison. L’équipe a accordé 64 buts sur 249 occasions (74,3%), au 30e rang.

Raisons d’être optimiste

Kaprizov toujours aussi dominant : Ce fut une autre saison exceptionnelle pour l’attaquant Kirill Kaprizov, qui mène le Wild avec 90 points (42 buts, 48 passes) en 71 matchs. Il a atteint le cap des 40 buts pour une troisième saison consécutive, un record de concession, et il est à cinq buts de son sommet personnel de 47 établi en 2021-22. Le Russe de 26 ans ne fait que commencer à atteindre le paroxysme de sa carrière.

La fiabilité d’Eriksson Ek : Il n’est peut-être pas le joueur le plus électrisant, mais Joel Eriksson Ek est un attaquant très fiable dans les deux sens de la patinoire pour le Wild. Le centre de 27 ans a inscrit 62 points (30 buts, 32 passes) en 72 matchs. Ses totaux de buts et de points représentent des sommets personnels et il est à six passes d’égaler sa marque de 38 de la saison dernière. Mais la contribution d’Eriksson Ek va bien au-delà des points; il est un attaquant défensif qui pourrait bientôt s’inviter dans les discussions pour le trophée Selke.  

Mouvement jeunesse : Le Wild semble être entre bonnes mains pour l’avenir, étant mené par le défenseur recrue Brock Faber (43 points en 78 matchs) et l’attaquant recrue Marco Rossi (38 points en 78 matchs), ainsi que par l’ailier de deuxième année Matt Boldy, qui a égalé sa production de 63 points de la saison dernière en 10 matchs de moins cette année. De plus, le centre Marat Khusnutdinov a fait ses débuts dans la LNH le 14 mars, et le gardien Jesper Wallstedt a été rappelé de la Ligue américaine samedi, avant de signer un jeu blanc de 24 arrêts contre Chicago le lendemain. Le portier de 21 ans a conservé une fiche de 21-19-3 avec une moyenne de 2,76 et un pourcentage d’arrêts de ,908 en 43 matchs avec l’Iowa cette saison.