TORONTO – Est-ce que les Sénateurs d’Ottawa apporteront des changements à leur formation pour le deuxième match de la série de première ronde contre les Maple Leafs de Toronto, mardi?
Peu importe qui sera dans la formation, les Sénateurs sont d’avis qu’un changement doit absolument s’opérer dans leur manière de jouer.
« Bien évidemment, si vous leur donnez autant de jeux de puissance, leur talent va prendre le dessus », a souligné l'attaquant Tim Stützle lundi. « Ils ont beaucoup de bons joueurs qui peuvent faire des jeux, alors nous devons simplement rester loin du banc des pénalités. »
Les unités spéciales ont fait la différence dans la défaite de 6-2 des Sénateurs dans le premier match, dimanche, quand les Maple Leafs ont été 3-en-6 en avantage numérique et parfaits en deux séquences en infériorité.
Le deuxième affrontement de la série aura lieu au Scotiabank Arena mardi (19h30 HE ; CBC, TVAS, SN, ESPN2).
« La ligne est mince », a dit l'entraîneur-chef d'Ottawa Travis Green. « Le hockey des séries éliminatoires est émotif et compétitif. J'aime croire que nous avons une équipe physique, mais il ne faut pas franchir la ligne de démarcation et prendre des pénalités. »
Les Sénateurs ont dominé les Maple Leafs 56-30 pour les mises en échec dans le premier match, mais plusieurs de leurs jeunes joueurs clés, dont les attaquants Stützle, Brady Tkachuk, Drake Batherson, Shane Pinto, Ridly Greig et Dylan Cozens, et les défenseurs Jake Sanderson, Thomas Chabot et Artem Zub, disputaient leur premier match des séries éliminatoires de la Coupe Stanley.
L'inexpérience a-t-elle été la source de l’indiscipline? Peut-être.
« Je pense que nous étions un peu nerveux en arrivant », a expliqué Stützle. « L'atmosphère était géniale, et c'était vraiment incroyable de vivre ce match, ce genre de situation. Je pense qu'à 5-contre-5, nous avons joué un assez bon match, mais nous devons rester loin du banc des pénalités et capitaliser sur nos chances. »
Le gardien Linus Ullmark, qui a participé aux séries éliminatoires au cours de chacune des quatre dernières saisons, les trois dernières avec les Bruins de Boston, pense que le fait d'avoir enfin goûté au hockey des séries éliminatoires aidera ceux qui ont vécu cette première.
« D'une certaine manière, ce n'est pas aussi grave que ce que l'on pense », a affirmé Ullmark. « Maintenant que vous avez vécu ce premier match, que vous avez passé à travers, vous savez à quoi ça ressemble.
« Vous avez éliminé le trac et les papillons. Maintenant, c'est ce que c'est. C'est correct si vous avez le trac, ça veut dire que c'est important pour vous. C'est une bonne chose d'avoir le trac, mais il ne faut pas le laisser s'emparer de soi et changer sa façon de jouer. Maintenant, nous pourrons sauter sur la glace lors du deuxième match et nous sentir un peu mieux dans notre peau et continuer à travailler. »
Les Sénateurs étaient surtout satisfaits de leur jeu à 5-contre-5 dans le premier duel, avec raison. Ils ont obtenu 30 tirs contre 13 pour les Maple Leafs, mais n'ont pas réussi à en profiter dans les moments clés, notamment sur une échappée de Tkachuk à 1:10 de la deuxième période et sur un tir de Pinto sous le point de mise au jeu gauche à 3:42, alors que les Sénateurs tiraient de l'arrière 2-1. Une pénalité pour avoir donné de la bande à Stützle à 3:58 a permis à John Tavares de marquer à 4:07, ce qui a porté la marque à 3-1.
Ottawa n'a pu combler l'écart.
