Le pire, c'est que ce cirque médiatique n'était probablement qu'un très léger avant-goût comparativement à l'ambiance de carnaval qui régnera au Enterprise Center de St. Louis pour le premier match de la Finale à y être disputé en 49 ans. Son expérience ne sera assurément pas de trop lorsqu'il effectuera une première présence depuis le 16 mai.
« Ce qui facilite beaucoup les choses rendu à ce point, c'est que les joueurs entrent dans des formations qui jouent très bien en équipe, a fait valoir Cassidy. C'est probablement plus facile de le faire à ce stade-ci de l'année.
« Y'aura-t-il de la nervosité? C'est certain. Peu importe qui sera là demain, il va y en avoir. Mais John sait ce que c'est du hockey de séries et je suis sûr qu'il s'en sortira bien. »
Jeu robuste
Les Bruins se seraient bien passés de la blessure à Grzelcyk, mais s'il y a du positif dans ce changement à la ligne bleue, c'est qu'ils gagnent en grandeur et en grosseur.
Après un match où les Blues ont distribué 50 mises en échec, dont plusieurs sur les défenseurs en fond de territoire, ce n'est pas une si mauvaise nouvelle. Moore (6 pieds 2 pouces, 210 livres) dépasse Grzelcyk de quatre pouces et pèse 36 livres de plus.
Parions que son compagnon Connor Clifton (5 pieds 11 pouces, 175 livres) ne s'en plaindra pas non plus. La seule question qui demeure, c'est à savoir s'il pourra s'ajuster à la vitesse du jeu après une si longue période d'inactivité.
« Tout est une question de professionnalisme et de la manière dont tu prends soin de toi, a indiqué Moore. C'est facile de se laisser distraire à ce temps-ci de l'année, mais l'organisation s'assure que tu aies des comptes à rendre et que ta condition physique soit optimale. »
Avec la manière dont les Blues jouent, on devrait avoir la réponse assez rapidement.