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TORONTO- Max Domi savait qu'il ferait face à de la pression en évoluant dans le marché de Montréal après avoir été acquis des Coyotes de l'Arizona. Et visiblement, il adore.

Lundi, l'attaquant des Canadiens de Montréal a rappelé qu'il savait déjà ce que voulait dire évoluer dans un marché où la pression est forte. Domi est né à Toronto, où son père représentait les Maple Leafs, et il a passé quatre saisons avec les Knights de London de la Ligue de hockey de l'Ontario (OHL).
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« Quand j'étais un enfant, c'est tout ce que je connaissais, cette pression, puisque je me tenais avec mon père », a-t-il dit en entrevue sur le NHL Network de la radio SiriusXM. « De le voir se faire reconnaître sur la rue, c'était normal pour moi. C'était mon enfance. Puis, à London, c'était presque la même atmosphère, et ç'a été la même chose au [Championnat mondial junior 2015], où il y avait beaucoup de pression. Ça m'a permis de donner tout ce que j'avais. »
« J'ai été très chanceux de grandir dans un environnement similaire à Toronto avec mon père, mais à Montréal, c'est un autre niveau », a-t-il mentionné dans une autre entrevue, avec le réseau TSN. « Oui, Toronto a ses partisans, la "Leaf Nation", et c'est impressionnant. Mais ce n'est même pas proche de ce qui se passe à Montréal. Les partisans à Montréal, c'est unique. »
La production offensive de Domi - 72 points (28 buts, 44 passes) en 82 matchs - a été de loin sa meilleure dans la LNH dans toutes les catégories. Il s'agit d'une amélioration de 20 points par rapport à sa meilleure récolte en carrière auparavant. Il a eu un impact direct sur la progression des Canadiens. Il dit avoir adoré évoluer sous les réflecteurs dans un des plus importants marchés de la Ligue après avoir été acquis des Coyotes de l'Arizona en juin 2018.
« Ce n'est pas pour tout le monde, mais personnellement, j'adore ça. Ça me force à donner mon meilleur et à être imputable. Si tu connais des difficultés, tu as intérêt à trouver un moyen de t'en sortir rapidement parce que tu vas en entendre parler.
« À ma première année en Arizona, je jouais ma première saison dans la LNH, donc il y avait ce même sentiment de pression. Je ne dirais pas que c'était moins présent par la suite, mais c'était différent de ce à quoi j'étais habitué. J'adore l'Arizona, mais en termes de hockey, j'avais hâte d'être de retour dans un marché comme ce que j'avais connu dans le junior. J'ai été chanceux d'être échangé à une équipe où j'aurais adoré jouer. »
Domi se prépare à vivre une deuxième campagne dans la métropole québécoise et il ne veut rien entendre des attentes des gens hors de l'organisation quant aux performances des Canadiens cette saison. À son avis, il n'y a pas de limite à ce que le Tricolore peut accomplir.
« Notre travail, c'est de nous présenter et de faire ce qu'on fait de bien, donc les attentes et les prédictions des médias, nous n'y pensons pas vraiment, a-t-il dit. Quand tu as des gars comme Carey Price et Shea Weber, tu es dans une formation qui peut compétitionner. Notre équipe croyait en ses moyens l'an dernier et nous avons fait de bonnes choses. Il s'en est fallu de peu, mais on sait ce que nous sommes capables de faire dans le futur. »
Avec un Price en grande forme - il a cumulé une fiche de 35-24-6, une moyenne de buts accordés de 2,49 et un pourcentage d'arrêts de ,918 - et Weber qui a accumulé 33 points en 58 matchs après avoir raté le début de la saison puisqu'il avait été opéré, les Canadiens ont terminé la campagne avec 96 points, deux de moins que les Blue Jackets de Columbus au dernier rang donnant accès aux séries éliminatoires dans l'Association de l'Est, mais aussi à quatre points des Maple Leafs, qui ont terminé en troisième place dans la section Atlantique.

TBL@MTL : Domi s'échappe et fait bouger les cordages

Si certains étaient d'avis que les Canadiens avaient dépassé les attentes, avec une hausse de 25 points par rapport à la saison précédente, en plus d'avoir échangé Max Pacioretty et avoir été privé de Weber, Domi estime qu'on ne devrait pas considérer une saison comme un succès quand on manque les séries éliminatoires.
« Au final, il s'en est fallu de peu, a dit Domi. Nous avons fait des pas dans la bonne direction, mais on devra continuer de marcher vers l'avant. »
« Pour être honnête, mon seul but cette année, c'est de participer aux séries. C'est le but de l'équipe de toute façon et c'est pourquoi c'est un sport d'équipe. Tu fais ce qu'on te demande de faire, tu aides tes coéquipiers. Peu importe ton rôle, tu tentes de faire ton mieux. »