Cinq clés : Sharks vs Ducks, match no 2
Les Ducks tenteront de rompre avec leur passé
par Dan Arritt / Correspondant NHL.com
SHARKS vs DUCKS
22 h 30 HE; NBCSN, SN360, TVAS, PRIME, NBCSCA
Anaheim - Les Sharks de San Jose vont tenter de rompre avec leur passé samedi soir lorsqu'ils affronteront les Ducks d'Anaheim dans le match numéro 2 de la série, au Honda Center.
Les Sharks ont un dossier historique de 16-20 lors des deuxièmes rencontres d'une série éliminatoire de la Coupe Stanley, dont une fiche de 7-13 sur la route. L'an dernier, ils avaient remporté le premier match de la série de première ronde face aux Oilers d'Edmonton, mais s'étaient inclinés 2-0 lors de la deuxième partie avant que les Oilers ne remportent le duel en six matchs.
1. Isoler Kane
L'attaquant de San Jose Evander Kane a marqué deux fois dans la victoire de 3-0 des siens lors du premier match. Il s'agissait de sa première présence en séries en carrière après neuf saisons. Il a fait bouger les cordages pour la première fois en à dix secondes du début d'un avantage numérique à 5 contre 3. Puis, une montée à trois contre un à la suite d'un mauvais changement de l'adversaire lui a permis de marquer son deuxième.
Le défenseur des Ducks Josh Manson ne croit pas que des ajustements particuliers seront nécessaires pour contrer Kane.
« Quand on analyse ses deux buts, on se rend compte qu'ils ont été causés par notre propre faute, de jeux où nous avons abandonné. »
Video: SJS@ANA, #1: Kane marque son premier but en séries
2. Éviter le banc de pénalité
Les Ducks ont écopé de sept pénalités mineures lors du premier match, dont deux pour coup de bâton en 16 secondes en deuxième période, ce qui a permis à Kane de compter son premier. L'entraîneur-chef Randy Carlyle estime que son équipe devra être aussi rapide que les Sharks pour éviter les pénalités.
« Nous devons bouger nos pieds plus rapidement. Nous n'avons pas patiné et pas bougé comme nous sommes capables de le faire habituellement. »
3. Être prêt à se sacrifier
Les Sharks occupent le premier rang dans la LNH pour les tirs bloqués en saison régulière avec 1381, en plus d'en avoir obtenu 20 lors de la première rencontre de la série, contre 13 pour les Ducks. Même s'ils détenaient une avance de 3-0 en troisième période, les joueurs de San Jose ont continué de bloquer des lancers, pour un total de 9-4 à leur avantage.
« Normalement, c'est un signe qui démontre à quel point une équipe se donne en comparaison à nous », indique Carlyle.
4. Un meilleur départ pour Anaheim
Historiquement, les Ducks ont de lents départs, que ce soit en saison, dans un match ou une période.
Ils ont permis le premier but lors de six de leurs huit dernières sorties, mais ont une fiche de 6-2-0 lors de cette séquence. Ils se sont inclinés lors du premier match de leurs trois dernières séries consécutives à domicile et dans quatre de leurs cinq dernières, mais chaque fois, ils se sont regroupés pour offrir une série compétitive.
Anaheim faisait face à un déficit de 2-0 face aux Predators de Nashville en première ronde il y a deux ans avant de finalement forcer un septième match. Ils ont aussi perdu leurs deux premières rencontres à domicile - les matchs 3 et 4 - contre les Oilers d'Edmonton l'an dernier en deuxième ronde, mais ont remporté le duel en sept parties.
« On sait qu'ils vont s'améliorer, martèle l'entraîneur-chef Peter DeBoer. On devra nous aussi être meilleurs. »
5. Garder un œil sur Jones
Le gardien de but de San Jose Martin Jones a effectué 25 arrêts lors du premier match pour signer son cinquième blanchissage en séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Seuls Marc-André Fleury des Golden Knights de Vegas (11) et Jonathan Quick des Kings de Los Angeles (9) ont plus de blanchissages en séries éliminatoires parmi les gardiens toujours en action.
Jones a amorcé 13 des 14 parties contre Anaheim depuis qu'il a été échangé aux Sharks par les Bruins de Boston le 30 juin 2015. Il a une fiche de 6-6-1 durant ces matchs avec un pourcentage d'arrêts de ,939 et une moyenne de buts accordés de 1,60.
« Il est vraiment dans son élément depuis quelques mois », a révélé DeBoer.