Marian Hossa honored

CHICAGO- Marian Hossa sait depuis la saison dernière que son numéro sera retiré par les Blackhawks de Chicago. Ce qu'il ne sait pas, c'est la façon dont il va se sentir lorsque le moment viendra.

« Je suis certain que tout va se concrétiser à ce moment, mais je vais probablement me surprendre », a dit Hossa mercredi.
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Il découvrira tout cela lorsque son numéro 81 sera hissé dans les hauteurs du United Center avant le match des Blackhawks contre les Penguins de Pittsburgh dimanche (19 h HE; SN, NBCSCH, ATTSN-PT, ESPN+).
L'ancien attaquant deviendra le huitième joueur de l'histoire des Blackhawks à voir son numéro être retiré après les gardiens Glenn Hall (no 1) et Tony Esposito (35), les défenseurs Pierre Pilote et Keith Magnuson (no 3 pour les deux), et les attaquants Bobby Hull (9), Denis Savard (18) et Stan Mikita (21).
Hossa a récolté 1134 points (525 buts, 609 passes) en 1309 matchs avec les Sénateurs d'Ottawa, les Thrashers d'Atlanta, les Penguins, les Red Wings de Detroit et les Blackhawks, incluant 415 points (186 buts, 229 passes) en 534 matchs de saison régulière à Chicago. Il a marqué au moins 30 buts dans une saison à huit reprises et 40 buts à trois occasions. Il a également ajouté 149 points (52 buts, 97 passes) en 205 rencontres des séries éliminatoires de la Coupe Stanley.
« Il était un excellent joueur », a fait valoir Sidney Crosby à propos de Hossa, son coéquipier à Pittsburgh en 2007-08. « Je me souviens, lors des premiers matchs que j'ai joués avec lui, il me dépassait en repli défensif. Il reçoit beaucoup de crédit pour son talent offensif, mais il était également très bon défensivement. Il a été tellement constant tout au long de sa carrière. C'est génial d'avoir eu l'occasion de jouer avec lui. »
Intronisé au Temple de la renommée du hockey en novembre dernier, Hossa a remporté la Coupe Stanley avec les Blackhawks à trois reprises (2010, 2013 et 2015). Une maladie dégénérative de la peau a mis fin à sa carrière après la saison 2016-17.
« Je le mets dans la même catégorie que (l'ancien défenseur) Zdeno Chara et d'autres brillants joueurs que tu rencontres et réalises qu'ils sont des êtres humains encore plus incroyables. Tout le monde le dit, mais c'est vrai », a mentionné l'entraîneur des Panthers de la Floride Paul Maurice. « Toujours tellement gentil avec les gars de l'équipement, le personnel médical. Marian Hossa est le genre d'athlète professionnel que tu veux voir les jeunes idolâtrer. »
Hossa a disputé les huit dernières saisons de sa carrière de 19 ans dans la LNH avec les Blackhawks après avoir signé un contrat de 12 ans avec eux le 1er juillet 2009.
« Vous pouvez mettre cela en perspective en fonction du succès ou du non-succès de l'équipe depuis qu'il a pris sa retraite. Il a été un élément tellement important de l'équipe, a souligné l'attaquant Patrick Kane. Tout le monde parle du fait qu'il excellait dans les deux sens de la patinoire, mais il a marqué quelque chose comme 500 buts, alors il était aussi plutôt bon offensivement. Une personne remarquable également. »
Hossa s'est joint aux Blackhawks après la présence de Chicago en finale de l'Association de l'Ouest en 2009, où ils se sont inclinés en cinq matchs contre les Red Wings.
À l'époque, il n'était peut-être pas le centre d'attention avec les Kane, Jonathan Toews, Duncan Keith et Brent Seabrook, mais Hossa a fait sa marque rapidement.
« Les partisans étaient presque surpris par ce qu'il était en mesure de faire à l'occasion. Même s'il ne complétait pas une présence avec un but, il gardait les 20 000 spectateurs sur le bout de leur siège, a dit Toews. Il était un gars spécial, un joueur spécial, une légende secrète et une super vedette dans la ville. »
Avoir Hossa dans son équipe était bien. L'affronter, cependant, était moins plaisant.
« J'ai vécu l'expérience à quelques reprises », s'est remémoré l'attaquant des Kings de Los Angeles Anze Kopitar - les Blackhawks et les Kings se sont affrontés en finale d'association en 2013 et en 2014.
« Il était tellement gros et fort en possession de la rondelle. Quand tu es gros et fort comme lui, et que tu as son talent, c'est difficile de te faire enlever la rondelle. Il a fait de grandes choses, il est un champion de la Coupe Stanley. C'est mérité pour lui de voir son chandail là-haut. »
Hossa a eu sa part de blessures et de maladies au cours de sa carrière. Maurice était entraîneur adjoint d'Équipe Europe à la Coupe du monde 2016 et il a vu Hossa exceller malgré sa condition cutanée.
« Il était vraiment aux prises avec ça à la Coupe du monde, a raconté Maurice. Je pense que nous affrontions Équipe Canada, quand il a effectué un repli défensif en partant du coin de la patinoire jusqu'à l'autre bout de la glace. Je ne sais pas si j'ai déjà vu un gars patiner aussi vite dans ma vie. C'était incroyable. »
Hossa se tient occupé. Il a sa propre compagnie, 'Hoss Sport Center', dans son patelin de Trencin, en Slovaquie, et il a également écrit son autobiographie intitulée « Marian Hossa: My Journey from Trencin to the Hall of Fame » avec la collaboration de Scott Powers, de The Athletic. Il aimerait toutefois « jouer un petit rôle dans l'organisation des Blackhawks » et il a l'intention de discuter avec les dirigeants de l'équipe de la façon dont cela pourrait se matérialiser.
Les meilleures années des Blackhawks sont survenues quand Hossa était à Chicago. Cela fait partie de son héritage, qui est formidable.
« J'avais la détermination et j'avais mon objectif. Je me concentrais à atteindre cet objectif et, même après les défaites, je tentais de me concentrer sur mon objectif. C'est la détermination et la discipline qui m'ont amené ici, a dit Hossa en repensant à sa carrière. J'ai côtoyé tellement de bons joueurs. Je dois les remercier, tout comme je dois remercier les entraîneurs et les gestionnaires. Sans eux, je ne serais pas ici. »
\Avec la collaboration du correspondant indépendant de NHL.com Wes Crosby.*