CBA main Mcdavid Matthews

Les Maple Leafs de Toronto et les Oilers d'Edmonton ne profiteront d'aucun avantage lié au fait de jouer à la maison lors de la ronde de qualification de la Coupe Stanley, a affirmé le commissaire de la LNH Gary Bettman, jeudi.

« Un avertissement pour eux et pour tout le monde : ils n'auront pas d'avantages parce qu'ils sont à domicile, a soutenu Bettman. Ils devront se soumettre aux mêmes règles que tout le monde. Ils seront traités exactement de la même façon, incluant les moments où ils peuvent et ne peuvent pas utiliser leur vestiaire. »

À partir du moment où Edmonton et Toronto ont été officialisées comme les villes hôtesses, le 10 juillet, la LNH a priorisé d'établir des règles équitables pour tous. À ce sujet, les Maple Leafs et les Oilers n'auront pas de disponibilités ou d'accessibilités additionnelles à leurs complexes d'entraînement ou à leurs amphithéâtres.

Les 24 équipes qui participent au plan de reprise de la saison s'envoleront vers les deux villes hôtesses - les 12 équipes de l'Association de l'Est à Toronto et les 12 équipes de l'Association de l'Ouest à Edmonton - dimanche. Chaque équipe disputera un match préparatoire avant le début officiel de la ronde de qualification, qui s'amorcera le 1er août.

L'action reprendra avec huit séries trois de cinq et un tournoi à la ronde dans chaque association parmi les quatre meilleures formations afin de déterminer un classement en vue des séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Les équipes qui y prennent part demeureront à Toronto et Edmonton pour les deux premières rondes des séries, tandis que les équipes perdantes auront une chance de mettre la main sur le premier choix du Repêchage 2020 de la LNH lors de la deuxième phase de la loterie, qui se déroulera le 10 août.

« C'est tout sauf la norme, mais nous essayons de rendre cela équitable pour chaque équipe », a mentionné Colin Campbell, vice-président exécutif des opérations hockey de la LNH.

Le Rogers Arena dispose de six vestiaires, ce qui est « idéal pour un tournoi de la sorte », croit le vice-président des opérations hockey de la LNH Kris King. Il a soutenu que les installations au Scotiabank Arena de Toronto rendent les choses un peu plus compliquées puisqu'il n'y a que deux vestiaires, mais la Ligue en a ajouté deux autres. Un de ceux-là est le vestiaire des Raptors de Toronto (NBA); l'autre est situé dans l'aire commune réservée aux journalistes, qui avait aussi été utilisée à cette fin lors de la Coupe du monde de hockey en 2016.

Les équipes auront une heure après les matchs pour vider et quitter les vestiaires afin que ceux-ci soient nettoyés et désinfectés, un processus qui demandera au moins 45 minutes. Chaque vestiaire devra être approuvé par un responsable de la conformité avant qu'une autre équipe puisse y entrer.

« Pour permettre aux entraîneurs de se préparer comme ils le font en temps normal, nous avons été en mesure de convertir des salles de bunker à Toronto en six bureaux pour les entraîneurs, qui seront accessibles toute la journée, a dit King. Les entraîneurs vidéo pourront s'installer là. »

Les 24 équipes auront également à leur disponibilité des pièces dans lesquelles leur personnel pourra regarder les matchs et transférer du matériel vidéo.

Une fois la rondelle déposée sur la glace, un but inscrit par une équipe « locale » sera accompagné de la chanson d'après-but qui est normalement entendue à son domicile.

Outre les vestiaires et les salles de réunion, King a mentionné que les moindres détails ont été pensés.

« Nous avons tenté de créer un scénario dans lequel toutes les équipes n'ont qu'à se soucier de leur santé et de jouer au hockey », a conclu King.