Malgré une élimination hâtive en quatre matchs aux mains des Blue Jackets de Columbus en première ronde des séries, l'an dernier, les attentes étaient toujours aussi hautes envers le Lightning de Tampa Bay.
Ç'aura pris du temps, beaucoup de temps, avant que la grosse machine que l'on avait vue à l'œuvre tout au long de la dernière campagne se mette en marche - la troupe de Jon Cooper avait récolté 128 points - mais elle a fini par le faire de brillante manière.
Alors que l'on commençait à entendre les murmures sur l'avenir de Cooper à la barre de la formation et qu'il occupait le 23e rang du classement général (17-13-4), le Lightning a enchaîné dix victoires de suite pour se hisser lentement mais sûrement dans les hauteurs du classement.
Si elle n'avait à peu près pas vécu d'adversité l'an dernier, ç'a été tout le contraire cette saison. Et comme le dit l'adage : « ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts ». Tous les éléments étaient réunis pour que la foudre soit d'une puissante intensité au printemps.
Le soleil a brillé…
Andrei Vasilevskiy n'avait rien d'un gagnant du trophée Vézina en début de saison - loin de là. Il venait pourtant de le remporter à seulement 24 ans. Après 25 matchs, le portier russe affichait un rendement de 14-9-2, une moyenne de buts alloués de 2,88 et un taux d'efficacité de ,906.
On ne sait trop si c'est une combinaison de plusieurs éléments qui ont fait en sorte que le Lightning a pris son envol à compter du 23 décembre, mais le gardien a assurément pris les choses en main à partir de ce moment. Il a affiché une moyenne de 1,63 et une efficacité de ,946 en huit matchs lors de la séquence de dix victoires des siens et a poursuivi sur sa lancée par la suite.