Brendan Gallagher Mar 2

BROSSARD - Brendan Gallagher est en mode rédemption à l'ouverture du camp d'entraînement des Canadiens de Montréal. Le combatif ailier droit veut racheter la décevante saison qu'il a connue en 2016-17, qu'il n'hésite d'ailleurs pas à qualifier de « la saison la plus éprouvante » de sa carrière d'athlète.
« Je veux retrouver de la constance dans mon jeu. J'ai connu des hauts et des bas la saison dernière. Je veux changer ça, a-t-il affirmé, vendredi. Trop souvent, je n'ai pas eu l'influence directe que j'aurais dû avoir pendant le déroulement des matchs. Ce n'est pas uniquement une affaire de marquer des buts, mais d'être le joueur que je dois être afin d'aider l'équipe. Je dois m'acquitter de la tâche à tous les matchs, peu importe le rôle qu'on me demande de remplir. »
Le patineur natif d'Edmonton a dit se présenter au camp en parfaite santé. C'est déjà ça de pris.

« Il y a un an, je m'étais présenté au camp en ayant quelques soucis de santé, a-t-il confié. Ç'a été le genre de saison qui a représenté un défi sur le plan personnel parce que j'ai dû composer avec plusieurs choses. »
La principale « chose » qui a fait dérailler sa saison a été la deuxième blessure en autant de saisons qu'il a subie à la main droite. Gallagher a raté près de six semaines d'action après avoir été atteint par une violente frappe de son coéquipier Shea Weber au cours du match contre les Stars de Dallas, le 5 janvier.
Il n'a pas affiché sa fougue habituelle à son retour au jeu. Avec comme résultat qu'il a terminé la campagne avec une fiche de 10 buts et de 19 passes en 64 matchs - sa plus faible récolte à ses quatre dernières saisons dans la LNH.
« Je retire une grande fierté d'offrir des performances constantes. Ça n'a pas été le cas. Je n'avais jamais connu de longues périodes léthargiques semblables. Je mentirais si je disais que ça ne m'affectait pas. Vous essayez d'en faire abstraction. Mais quand ça va mal et que vous ne produisez pas, vous devez répondre à des questions là-dessus. Ça occupe votre esprit.
« Avec le recul, vous réalisez que vous auriez pu faire les choses autrement. J'ai travaillé là-dessus. Un peu d'adversité n'a jamais tué personne, c'est positif. Je ne suis pas quelqu'un qui manque de confiance en ses aptitudes, mais je dois être plus fort psychologiquement. Les choses n'iront pas toujours comme vous le voulez. Il ne faut pas ruminer le passé. C'est une nouvelle saison qui commence. Je veux revenir plus fort et gagner en constance.
Il a poursuivi en disant que ça aiderait qu'il puisse jouer pendant toute la saison.
« J'aimerais jouer tous les matchs sans penser à rien d'autre que d'être productif pour l'équipe. »
Gallagher ne sera pas le seul qui voudra faire oublier une dernière saison difficile. Alex Galchenyuk, Andrew Shaw et Thomas Plekanec en sont trois autres.
Il a dit voir d'un très bon œil son association avec Galchenyuk et Phillip Danault au sein d'un trio, à l'ouverture du camp d'entraînement. Galchenyuk et lui n'en sont pas à leurs premières armes ensemble depuis qu'ils ont fait leurs débuts dans la LNH en même temps au cours de la saison écourtée 2012-13.
« Ces deux-là peuvent me faciliter la tâche. Ça ne devrait pas être long avant que nous créions une cohésion sur la glace. J'estime que nous pouvons être productifs ensemble. »
Danault a confié que Galchenyuk lui rappelle Alexander Radulov comme style de joueur. Danault et Radulov ont connu du succès ensemble la saison dernière, en compagnie de Max Pacioretty.
« Alex est un très bon joueur. Il est capable de marquer des buts, a-t-il souligné. J'ai hâte de voir ce que ça va donner nous trois ensemble. »