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BROSSARD – Connor Hellebuyck a été interrogé à savoir s’il était prêt à garder les buts pour tous les matchs de la formation américaine à la Confrontation des 4 nations. Sa réponse n’aurait pu être plus claire et directe.

« Tout le monde devrait l’être », a répliqué le gardien des Jets de Winnipeg lundi, après un entraînement au Complexe sportif CN.

Bien que l’entraîneur des États-Unis Mike Sullivan n’ait toujours pas dévoilé l’identité de son gardien partant en ouverture de tournoi, jeudi contre la Finlande au Centre Bell (20 h HE; ESPN, ESPN+, SN, TVAS), il serait surprenant qu’Hellebuyck n’obtienne pas le vote de confiance.

Et si cette hypothèse s’avère, le principal intéressé répondra présent.

« La saison est déjà commencée pour nous tous. Allez! Je suis prêt. J’attends, a-t-il indiqué. J’ai eu une tonne d’entraînements dans les derniers jours et une tonne d’autres prévus dans les prochains jours, mais je veux juste jouer des matchs.

« Je sais que les joueurs doivent s’habituer au nouveau système de jeu et développer une chimie, mais pour un gardien, le travail se résume à bloquer la rondelle. En ce sens, je ne pourrais être plus prêt. »

Hellebuyck fait notamment équipe avec le portier Jake Oettinger, des Stars de Dallas, et Jeremy Swayman, des Bruins de Boston, chez les Américains.

À s’en fier à la saison qu’il connaît avec les Jets, Hellebuyck, 31 ans, devrait être le no 1. Il mène présentement tous les gardiens de la LNH au chapitre des victoires (34), de la moyenne de buts alloués (2,06) et du taux d’efficacité (,925). Avant la pause, il a remporté six matchs d’affilée, et depuis le début de l’année 2025, il présente une fiche de 10-2-1 (2,22; ,913).

« Il est si costaud (6 pieds 4 pouces et 207 livres). On ne voit même pas le filet lorsqu’on tire vers lui, a mentionné son coéquipier Matthew Tkachuk. Je l’affronte depuis plusieurs années, et je peux vous dire qu’il fait partie de l’élite. Je suis content de l’avoir de mon côté de la patinoire pour les prochains jours. »

Hellebuyck est l’une des grandes raisons pour lesquelles plusieurs voient les Américains tout rafler à la Confrontation des 4 nations. En fait, des quatre pays, en plus de miser probablement sur le meilleur no 1, ils sont ceux qui ont la plus grande profondeur devant le filet.

Oettinger est le plus proche poursuivant d’Hellebuyck au chapitre des victoires cette saison (26). Swayman, qui complète le trio, s’avère aussi une très bonne option malgré une campagne 2024-25 plus modeste (18-18-4; 2,98; ,898).

« Ils sont des bêtes », a vanté le capitaine de la formation américaine, Auston Matthews. « En pratique, on voit à quel point ils ont de bonnes capacités athlétiques et à quel point ils prennent de la place devant le filet. Les trois sont incroyables. »

« On parle de trois des meilleurs gardiens au monde, a renchéri le défenseur des Bruins de Boston et des États-Unis Charlie McAvoy. Je côtoie Sway (Swayman) chaque jour. Sa compétitivité et sa préparation sont inégalées.

« Otter (Oettinger) était mon gardien à l’université de Boston, a-t-il poursuivi. J’ai une bonne relation avec lui. J’ai été témoin de son parcours, de l’université au statut de vedette qu’il a atteint à Dallas. Puis, j’ai joué avec Helly (Hellebuyck) au Championnat mondial de la FIHG en 2017. J’ai pu voir à quel point il joue bien et qu’il est un compétiteur.

« On les voit briller chaque soir dans la LNH. Peu importe qui sera devant notre filet, nous serons en confiance. »

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Mardi, Sullivan dévoilera l’identité de son gardien partant contre la Finlande et justifiera sa décision.

« Nous présenterons une formation qui nous donnera une chance de gagner chaque soir, indépendamment des positions, a-t-il indiqué. C’est de la manière dont tous les membres du personnel de cette équipe travaillent avec leur équipe respective de la LNH.

« Il n’y aura pas de décision facile, car tous les joueurs de notre équipe font partie de l’élite. C’est la même chose pour nos gardiens. »

Hellebuyck espère clairement qu’il sera l’homme de confiance de Sullivan, alors qu’il veut transposer sa domination des dernières années à l’international.

« J’ai toujours aspiré à être l’un des meilleurs au monde, a-t-il conclu. Cette scène est idéale pour le montrer. Je veux également prouver à moi-même que je fais les choses de la bonne manière.

« Cela dit, j’ai encore beaucoup de travail à faire en termes d’accomplissements et d’atteinte de mes objectifs. Ce n’est que le début. »

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