Dans le cadre de la série 32 en 32, LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 32 équipes du 1er août au 1er septembre. Aujourd'hui, les Predators de Nashville.
Les Predators de Nashville ont opté pour la prudence cet été et espèrent que ce changement d’approche leur sourira cette saison.
Car les Predators avaient été les plus bruyants sur le marché des joueurs autonomes l’été dernier, devenant de sérieux aspirants à la suite des acquisitions des attaquants Steven Stamkos et Jonathan Marchessault, puis du défenseur Brady Skjei.
32 EN 32 PREDATORS : Meilleurs espoirs | Poolers
Mais l’équipe n’est finalement jamais parvenue à répondre aux attentes, ratant les séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Ses 30 victoires ont été son pire total dans une saison complète de la LNH depuis 2002-03, quand elle en a signé 27.
Cet été, les Predators ont accordé un contrat de deux ans au défenseur Nick Perbix, puis fait l’acquisition du défenseur Nicolas Hague des Golden Knights de Vegas (ensuite mis sous contrat pour quatre ans) et de l’attaquant Erik Haula des Devils du New Jersey. Autrement, leurs espoirs résident dans l’amélioration de tous leurs joueurs par rapport à l’année dernière.
« Il y avait beaucoup d’attentes, beaucoup d’enthousiasme et beaucoup d’espoir à l’approche de cette saison, et les choses ne se sont certainement pas passées comme prévu. C’était décevant pour tout le monde, a déclaré Stamkos au dernier bilan de l’équipe. Nous espérons que ce n’était qu’une anomalie et que nous pourrons faire mieux.
« J’aurais aimé vivre l’expérience du hockey des séries ici, parce que c’était l’une des choses qui me rendaient si enthousiaste lorsque j’ai signé mon contrat avec l’équipe. Je suis déçu que ça ne se soit pas produit, mais je pense que maintenant, avec une année d’expérience, on est certainement dans une meilleure situation qu’auparavant. »
Stamkos a récolté 53 points (27 buts, 26 passes) en 82 parties, une chute de 28 points par rapport à son rendement en 79 matchs avec le Lightning de Tampa Bay en 2023-24 (40-41–81). Il s’agissait de sa pire saison complète depuis 2008-09, quand il en avait récolté 46 (23 buts, 23 passes) en 79 parties alors qu’il était une recrue.
Marchessault a également connu une baisse de production, de 69 points (42 buts, 27 passes) en 78 matchs avec Vegas en 2023-24 à 56 points (21 buts, 35 passes) en 78 rencontres la saison dernière.
« L’année dernière, ç’a été difficile dès le début parce que je pense qu’ils avaient encore le cœur à Vegas et à Tampa », a déclaré l’entraîneur des Predators Andrew Brunette au sujet de Marchessault et Stamkos le 1er juillet. « Maintenant, c’est leur équipe. Je pense que la fierté émerge quand tu te dis : "C’est mon équipe." Je pense que vous aurez droit cette saison à la meilleure version d’eux-mêmes. »
Si les Predators pourront miser sur des Stamkos, Marchessault et Filip Forsberg en santé, ils sont toujours en attente de réponses quant à leur capitaine et défenseur Roman Josi, qui est atteint du syndrome de tachycardie postural depuis maintenant quelques mois. C’est une condition qui occasionne, chez les gens qui en souffrent, une augmentation anormale du rythme cardiaque lors d’un passage de la position couchée à la position debout. Généralement, les gens atteints du syndrome de tachycardie posturale ont plus souvent le vertige, des maux de tête et de la fatigue que la moyenne des gens.
Josi n’a pas joué depuis qu’il eut reçu une mise en échec contre la banque de l’attaquant des Panthers de la Floride Sam Bennett le 25 février. L’auteur de 38 points en 53 parties en 2024-25 s’attend toutefois à participer au prochain camp d’entraînement des siens.
Le nouveau venu Hague pourrait être l’homme de la situation si Josi doit s’absenter.
« Je crois que c’est une occasion pour moi de franchir la prochaine étape en tant que joueur, a dit Hague. C’est ce que je souhaite faire depuis longtemps, et je crois que je suis maintenant prêt pour ça. Je dois juste saisir cette occasion en leur montrant le joueur que je suis et ce que je peux faire sur la glace. »
Autrement, il ne serait pas surprenant de voir quelques jeunes joueurs comme le défenseur Tanner Molendyk ou les attaquants Matthew Wood et Joakim Kemell se tailler un poste chez les Predators dès le camp d’entraînement.
« C’est bien d’avoir plusieurs vétérans en attaque, car on peut les jumeler à nos jeunes joueurs », s’est réjoui le directeur du développement des joueurs des Predators, Scott Nichol. « Pour plusieurs de nos espoirs, tout est possible. »
Les Predators ont terminé à l’avant-dernier rang de la LNH au chapitre des buts marqués par match la saison dernière (2,59, devant seulement les Sharks de San Jose – 2,54), et au 27e rang pour les buts alloués par rencontre (3,34). Ils espèrent que ces déboires sont du passé.
« Nous allons donner le meilleur de nous-mêmes et essayer de participer aux séries », a déclaré le directeur général des Predators, Barry Trotz, le 5 mai. « C'est notre objectif chaque année. Notre objectif est de faire les séries éliminatoires, et quand on réussit, le but est ensuite de gagner la Coupe Stanley. Ça ne change pas. »
Écrit en collaboration avec Robby Stanley, correspondant indépendant NHL.com
