Zachary Bolduc : « Les Canadiens de Montréal, c’est l'équipe que je regardais en grandissant »

BROSSARD – Les Canadiens ont été actifs, mardi, à l’occasion de la journée d’ouverture du marché des joueurs autonomes.

L’organisation a d’abord effectué une transaction en matinée, faisant l’acquisition de l’attaquant Zachary Bolduc des Blues de St-Louis en retour du défenseur Logan Mailloux. Puis, le Club s’est entendu sur les termes de contrats d’un an à un volet avec l’attaquant Samuel Blais et le gardien Kaapo Kahkonen, avant d’annoncer la signature de contrats d’un an à deux volets avec l’attaquant Alex Belzile et le défenseur Nate Clurman.

À l’inverse, des membres de la formation devenus joueurs autonomes en ce 1er juillet se sont entendus avec d’autres équipes. Joel Armia, Christian Dvorak et Michael Pezzetta ont respectivement conclu des ententes avec les Kings de Los Angeles, les Flyers de Philadelphie et les Maple Leafs de Toronto.

Plus tôt en journée, le directeur général du Tricolore, Kent Hughes, s’est adressé aux médias afin de discuter du marché des joueurs autonomes. Les nouveaux venus Bolduc et Blais ont également répondu à quelques questions des journalistes via Zoom.

Voici quelques citations marquantes tirées de leurs points de presse :

Veuillez noter que les questions et réponses ont été modifiées à des fins de clarté et de concision.

Bolduc au sujet des émotions qu’il a vécues en apprenant qu'il était échangé aux Canadiens :

[C'était] un mélange d'émotions, je dirais. Je pense que d’un côté, [je pars] d'une organisation où j'ai créé des liens, où j'ai connu des personnes formidables et où j'ai créé des amitiés pour la vie. Mais d’un autre côté, c'est excitant. Les Canadiens de Montréal, c’est l'équipe que je regardais en grandissant. [...] Je suis très excité.

Bolduc au sujet de son jeu physique et de son style de jeu :

Ça fait partie de mon identité, maintenant. Je suis un gars qui a un bon coup de patin, qui n’a pas peur du jeu physique. Je suis aussi un gars qui peut créer des jeux pour ses coéquipiers et marquer des buts. Ce sont tous ces détails dans mon jeu que je veux améliorer et, oui, le côté physique fait vraiment partie de mon ADN.

Bolduc au sujet de comment il s’est adapté pour devenir un joueur de niveau LNH :

Je pense que tout est [une question de volonté]. Je pense que si tu veux, tu peux. [Il y a] des détails du jeu que tu n'as pas nécessairement besoin de faire au niveau junior que tu dois faire au niveau professionnel, que ce soit dans la Ligue américaine ou dans la Ligue nationale. Je pense que, comme je l’ai dit, tout est [question de volonté]. Je voulais tellement jouer dans la Ligue nationale, je voulais tellement jouer dans la Ligue américaine. Chaque étape est remplie d'embûches, mais [il faut] apprendre de ces embûches-là et les utiliser. [...] J'ai eu la chance de jouer une saison complète l'année passée, mais j'ai encore beaucoup de choses à améliorer [...]. C'est vraiment [là-dessus] que je vais mettre toute mon attention.

Hughes au sujet de Bolduc :

[Ce qui nous intéressait, c’était] son potentiel, mais aussi son style de jeu. Il a un bon coup de patin. On a vu une grande amélioration cette année [sur le plan] de son côté physique et de son implication physique. C'est sûr que c'est quelque chose [d’important] pour nous. [Du côté de] l’échec avant, on a perdu un peu de ça avec [le départ] d’Heineman. Il y a aussi son potentiel offensif. Tout au long de sa carrière [au niveau] amateur, il a été un très bon joueur offensif. Il a été un choix de 16e rang au total. Avec en moyenne moins de 13 minutes de temps de jeu par match, il a compté presque 20 buts cette année. [Ça en dit long] sur son talent offensif.

Hughes au sujet de la question d’acquérir un joueur de centre :

Je pense que pour nous, ç’a toujours été plus via le marché des [transactions] que le marché [des joueurs] autonomes qu'on aurait adressé la position de centre. On ne l'a pas fait encore. On est prêts à commencer la saison ainsi, mais en même temps, on continue à [passer des coups de fil].

Hughes au sujet de la prochaine saison et des priorités différentes de la direction comparativement à celles des entraîneurs concernant l’équipe :

J'espère qu'on est une meilleure équipe sur papier. Je pense que pour les entraîneurs, il faut toujours se concentrer plus sur le présent, la saison [même]. Pour l'équipe de gestion, c'est toujours : « Où est-ce que l’on est rendus dans notre objectif à long terme? » Alors, ma [priorité est d'identifier ce qu'il nous reste] à accomplir pour créer une équipe capable de compétitionner d'une année à l'autre pour la coupe Stanley.

Blais à savoir si la direction dans laquelle se dirige l’équipe a pesé dans la balance lorsqu'il a décidé de s'entendre avec Montréal :

Ouais, c’est sûr. Ils ont tellement un bon noyau de jeunes joueurs avec de bons vétérans. Et je pense que, avec mon style de jeu, je peux venir les aider sur le plan physique. Des fois, en séries, les matchs sont plus physiques, et je pense que je peux aider dans ce département-là.

Blais au sujet du rôle de mentor qu’il est prêt à incarner auprès des jeunes à Laval s’il ne perce pas la formation du Tricolore :

Mon but premier, c’est de jouer à Montréal. Mais, si quelque chose arrivait et qu’il fallait que je descende à Laval, je connais mon rôle et je pense que j’ai fait un très bon travail cette année avec [les Canucks] d’Abbotsford [afin] d’être un mentor pour les gars.