La séance d’entraînement de lundi, au Bell Sensplex, a été particulièrement longue. Vers la fin, on a entendu le bruit caractéristique de la fibre de verre qui se brisait.
On a vite trouvé le coupable : Linus Ullmark. Au terme d’un long exercice èa deux contre deux, où il défendait le filet de l’équipe des blancs, il venait d’allouer le but décisif à ses adversaires de l’équipe des noirs.
Son bâton a encaissé le coup. Il a fracassé son outil de travail, frustré, alors que ses coéquipiers défaits commençaient à payer le prix de leur échec. Les perdants devaient patiner entre les lignes bleues.
C’était un moment intense, pour bien compléter une séance d’entraînement qui n’avait certainement pas manqué d’intensité.
Les Sens n'ont pas vraiment eu la chance de montrer le même niveau de performance lors des entraînements ces derniers temps. Le repos a été le mot d'ordre dans un calendrier olympique condensé, en particulier au cours d'un mois d'octobre chargé qui comprenait sept matchs en 12 jours, qui a pris fin avec un voyage éclair à Montréal samedi soir.
Travis Green a finalement été capable de prendre avantage d’une séquence de trois jours consécutifs à la maison, entre le match à Montréal et le départ de l’équipe vers Boston, mercredi après-midi. Il a pu organiser une bonne séance d’entraînement au complexe d’entraînement de l’équipe, lundi. Il a pu répéter l’expérience au Centre Canadian Tire, mercredi. De bons ajustements ont été apportés.
« Nous venons de sortir d’une séquence plutôt éprouvante », a reconnu Green après l’entraînement de lundi. « Nous avons joué beaucoup de hockey. Nous avons pu prendre un pas de recul, ce qui est parfois une bonne chose. Nous avons pu travailler sur différentes choses. Maintenant, nous pouvons prendre un nouveau départ et recommencer à jouer des matchs. »
La séance d’entraînement de mercredi n’a pas offert le même niveau de compétition. On a davantage mis l’accent sur différents systèmes de jeu. L’équipe a davantage travaillé sur différents scénarios à cinq contre cinq, pendant une vingtaine de minutes, avant de passer aux unités spéciales.
En plus des spectateurs habituels, on trouvait dans les gradins les pères des joueurs, qui participeront au prochain voyage. Après le match à Boston, l’équipe se rendra à Philadelphie, où elle affrontera les Flyers, samedi.
« Visiblement, c’est quelque chose de spécial pour l’ensemble du groupe », a dit Tim Stützle. « Je suis toujours content de revoir tous les pères. Je suis en contact avec quelques-uns. Ils aiment le hockey autant que nous. C’est toujours genial de pouvoir compter sur leur soutien », a-t-il ajouté, tout en précisant que le prochain voyage ne sera pas différent des autres. Seulement, la présence des pères offrira aux joueurs un peu plus de motivation.
« À la fin de la journée, ce sont nos parents qui nous ont permis de réaliser nos rêves », a dit Jordan Spence. « Nous sommes contents de pouvoir partager avec eux notre routine quotidienne pendant quelques jours. On prend toujours le temps de s’amuser avec eux, à l’extérieur de la patinoire. »
Le match de jeudi à Beantown donnera le ton à une nouvelle séquence de six parties en 10 jours. Dans cette séquence, il y aura une séquence de quatre matchs à la maison qui débutera ce dimanche contre le Mammoth de l’Utah. Les Sénateurs tenteront de démontrer la même hargne que leur gardien, lundi.


















