Barkov reacts to goal in Game 1 ECF

RALEIGH, Caroline du Nord – Quand on jette un coup d’œil à la formation des Panthers de la Floride, on peut y voir le nom de plusieurs vedettes.

Aleksander Barkov, Matthew Tkachuk, Brad Marchand, Sergei Bobrovsky. Tous champions de la Coupe Stanley, et certains d’entre eux pourraient même se retrouver au Temple de la renommée du hockey un jour.

Mais à l’intérieur du vestiaire des Panthers, il est impossible de distinguer les vedettes des joueurs de soutien.

Tout le monde est traité sur un pied d’égalité, tout le monde travaille également, tout le monde doit accomplir son rôle.

Il s’agit de l’une des raisons qui font que les Panthers ont remporté la Coupe Stanley la saison dernière et qu’ils se rapprochent à nouveau de cet objectif cette année, eux qui mènent les Hurricanes de la Caroline 1-0 dans la finale de l’Association de l’Est, alors que le match no 2 sera présenté au Lenovo Center jeudi (20 h HE; MAX, truTV, TNT, SN, TVAS, CBC).

L’entraîneur Paul Maurice n’a pas hésité lorsqu’il lui a été demandé qui avait créé cette atmosphère.

« Je pense que ça revient entièrement à Barkov », a affirmé Maurice mercredi, au lendemain de la victoire de la Floride 5-2 dans le match no 1. « Si vous ne connaissez pas les visages et que vous entrez dans le vestiaire, ou encore dans l’avion ou si vous le regardez aller, vous ne pourriez pas deviner qu’il est notre vedette. »

Barkov est le capitaine des Panthers depuis le 17 septembre 2018. En plus d’être devenu le premier capitaine finlandais à mener son équipe à la Coupe Stanley la saison dernière, il a remporté deux fois le trophée Selke à titre de meilleur attaquant défensif de la LNH (2021, 2024), ainsi que le trophée Lady-Byng, en raison de son esprit sportif, en 2019. Il était également le capitaine de la Finlande à la Confrontation des 4 nations 2025 en février.

Il ne possède toutefois pas d’égo. Il n’y a pas de hiérarchie quand vient le temps d’accomplir le travail.

« Matthew est comme ça lui aussi, tout comme Brad et certains de nos joueurs plus âgés, des joueurs qui passent plus de temps dans les médias, et je comprends pourquoi, a ajouté Maurice. Dans le vestiaire cependant, ils ne sont qu’un gars parmi les autres, et tout ça part de Barkov. »

À titre d’exemple, Maurice s’est remémoré le calendrier préparatoire, alors que les Panthers devaient en lever de rideau disputer deux matchs le même jour contre les Predators de Nashville. Tout le monde devait apporter sa contribution, et tout le monde le savait.

« Tout le monde devait jouer, a expliqué Maurice. Bobrovsky devait disputer un de ces matchs, Barkov devait disputer un de ces matchs. Tout le monde devait jouer. Tout le monde devait prendre une bouchée de ce sandwich que personne n’aime. Vous savez ce que je veux dire. Tout le monde a dû prendre une bouchée du sandwich. Personne n’aime ça. Alors ils l’ont fait les uns pour les autres. »

Vous pouvez aussi demander à A.J. Greer, qui s’est entendu avec les Panthers à titre de joueur autonome le 1er juillet 2024, après avoir roulé sa bosse dans la LNH depuis la saison 2016-17 avec l’Avalanche du Colorado, les Devils du New Jersey, les Bruins de Boston et les Flames de Calgary.

Évoluant sur le quatrième trio des Panthers, l’attaquant québécois a été utilisé en moyenne pendant 9:36 par match en saison régulière, et son temps moyen d’utilisation s’élève à 7:18 en neuf parties en séries. Mais dans le match no 1 mardi, il a fait mouche à 3:33 de la période médiane pour procurer une avance de 3-1 à la Floride, un but qui a semblé saper beaucoup d’Énergie aux Hurricanes et à leurs partisans.

« Ce groupe de leadership, la manière dont toute le monde s’occupe des petites choses au quotidien et l’ambiance dans le vestiaire, alors que personne ne vaut mieux que les autres », a énuméré Greer après le match no 1.

« Quand tu arrives dans le vestiaire en tant que nouveau venu, tu suis les traces des gars comme "Barky", [Sam Reinhart], [Gustav Forsling], [Aaron] Ekblad… vous savez, des gars qui sont des légendes chez les Panthers. Alors pouvoir faire la même chose qu'eux montre l'engagement, l'énergie et la volonté de gagner. »

FLA@CAR, #1: Greer et Mikkola unissent leurs efforts

L'approche fait également en sorte que tout le monde soit prêt à jouer en cas de besoin, a indiqué Jonah Gadjovich.

L'attaquant a joué 42 matchs en saison régulière et il n'a joué aucun match du tournoi printanier jusqu'au troisième match du deuxième tour contre les Maple Leafs de Toronto.

Mais comme Greer, il a joué un rôle dans la victoire du match no 1 contre la Caroline, ayant envoyé une passe à Tomas Nosek en territoire défensif pour lancer l'attaque qui a mené au but de Greer.

« J'aime tous les gars dans ce groupe, et tu dois mettre ton égo de côté, a noté Gadjovich. Évidemment, j'aimerais jouer toutes les minutes de chaque match, mais si on faisait appel à moi et je n'étais pas prêt, ce serait de ma faute.

« Nous sommes traités comme n'importe quel autre joueur dans la formation, même si nous n'étions pas de la formation. C'est un groupe très uni, du haut en bas. Nous nous amusons beaucoup en faisant ce que nous faisons. »

Ekblad, le deuxième joueur des Panthers avec le plus d'ancienneté, après Barkov, a déclaré que l'approche de l'équipe est « ce que ça devrait être ».

« Nous sommes une équipe, n'est-ce pas? Nous sommes tous dans le même bateau, et nous traitons tout le monde de la même façon, a déclaré le défenseur. Et ça marche pour nous.

Ça marche certainement pour Maurice, aussi.

« En trois ans, aucun joueur ne m'a approché pour m'interroger sur son temps de glace, a-t-il dit. Alors ce n'est pas simplement le fait qu'ils s'aiment, c'est la manière dont ils se traitent les uns les autres. »