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ST. LOUIS -Le jeu robuste fait partie de l'ADN des Blues de St. Louis et ils ont intérêt à ce que l'intensité monte de quelques crans dans le match no 3 de la Finale de la Coupe Stanley contre les Bruins de Boston, samedi (20 h (HE); TVAS, CBC, NBCSN, SN).

C'est d'ailleurs ce que les Blues tenteront de faire après avoir rudoyé les Bruins de 50 mises en échec dans le deuxième match, mercredi, afin de l'emporter 3-2 en surtemps et de créer l'égalité 1-1 dans la série.
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« Le jeu physique, c'est notre pain et notre beurre », a relevé le jeune attaquant Samuel Blais, qui est très impliqué sur le plan de la robustesse.
« Nous sommes deux équipes qui affectionnent le jeu physique. Ça fait partie de nos succès respectifs, a continué Blais. Je m'attends à ce que la série soit plus physique à mesure qu'elle va s'étirer. Pour nous, ça ne change rien parce que nous sommes habitués à ça. »

STL@BOS, #2: Blais durement plaqué par Backes

Les Bruins ne reculent pas devant le jeu robuste, mais ils devront être plus actifs à ce chapitre qu'ils l'ont été dans le deuxième match avec 31 mises en échec.
Un retour attendu
St. Louis sera l'hôte d'un premier match de la Finale de la Coupe Stanley en 49 ans. Les amateurs ont patienté longtemps pour ce moment et ils seront survoltés avant le dépôt initial de la rondelle, samedi.
« C'est vraiment particulier de faire partie de l'équipe qui a mis fin à cette pause de 49 ans, a affirmé l'attaquant David Perron, vendredi. Mais nous allons essayer de faire davantage (que de ramener la Finale à St. Louis).
« C'est particulier pour l'organisation et pour moi, a-t-il repris, compte tenu de tout l'investissement en temps et en effort que nous avons tous mis pour nous rendre jusqu'où nous sommes rendus.
« Le défi toutefois, c'est de mettre de côté les distractions et tenter d'être meilleurs à chacun des matchs, comme nous l'avons fait dans les trois séries précédentes. »
C'est plus difficile à faire pour l'ailier Pat Maroon, qui est natif de St. Louis.

DAL@STL, #7: Maroon joue les héros pour les Blues

« J'essaie de me contenir parce que nous sommes proches de réaliser quelque chose de grandiose, a-t-il insisté. Chacun doit rester concentré sur son jeu, sur ce qu'il peut contrôler. »
Maroon a dit qu'il n'a pas eu beaucoup d'interactions avec les partisans depuis le retour des Blues au Missouri.
« L'effervescence est palpable en ville. Ce sera un gros samedi, avec le match de baseball des Cardinals contre les Cubs de Chicago et notre match. Il y aura plus de 100 000 personnes au centre-ville de St. Louis. C'est une ville qui a besoin de ça, qui ne l'a pas toujours eu facile. C'est ce qu'il lui faut pour lui redonner de la vigueur. »
L'entraîneur Craig Berube a reconnu que le danger qui guette ses troupiers au début du match no 3 est de céder à une trop grande charge émotive.
« Nous parlons continuellement avec les joueurs de l'importance de maîtriser nos émotions, peu importe dans quel amphithéâtre nous jouons », a indiqué Berube.
« Ce sera encore plus important de le faire, samedi, a-t-il ajouté. C'est formidable pour la ville. Les partisans ont patienté pendant longtemps et je suis très heureux pour eux.
« Pour nous, ça n'a pas d'importance que nous jouions à la maison ou à l'étranger parce que nous devons jouer de la même façon. Nos partisans sont habitués au style très combatif que nous déployons depuis le début de la saison et ça les garde très impliqués dans l'action. Nous devons foncer et passer beaucoup de temps en zone adverse. »