Canadiens : Ducharme aurait à s'isoler pendant 14 jours

L'entraîneur des Canadiens de Montréal Dominique Ducharme aurait à s'isoler pour une période de 14 jours après avoir été déclaré positif à la COVID-19, selon ce que rapporte Sportsnet.

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Ducharme a été renvoyé à la maison, vendredi, lorsque le résultat d'un test de dépistage a présenté des signes irréguliers. Un autre test a plus tard confirmé que le pilote québécois était atteint du virus.

Richardson devrait donc prendre place derrière le banc de l'équipe pour la deuxième fois, à l'occasion de la quatrième rencontre de la demi-finale contre les Golden Knights de Vegas au Centre Bell, dimanche (20 h HE; TVAS, CBC, SN, NBCSN).
Richardson, ainsi que ses adjoints Alexandre Burrows et Sean Burke, l'entraîneur des gardiens qu'on a appelé en renfort, ont aidé le CH à vaincre les Golden Knights 3-2 en prolongation, vendredi.
Ducharme n'a jamais été très loin, le triumvirat étant en communication constante avec lui par téléphone ou visioconférence.
« Luke est demeuré très calme face à la situation et il a admirablement fait les choses, en compagnie d'Alex, de Sean et même de 'Bergy' (Marc Bergevin, le directeur général), qui s'est impliqué », a affirmé l'attaquant Eric Staal.
« C'étaient des circonstances difficiles, mais tout le monde était bien préparé. Chaque entraîneur gère son banc différemment, dans sa façon d'aborder les confrontations et d'appeler les trios. Pour un nouveau, il y a toujours des ajustements à faire. Ce n'était pas évident pour Luke d'arriver dans un match no 3 en demi-finale des séries de la Coupe Stanley, mais il a fait tout un travail, avec Alex et Sean.
« Si Luke doit diriger pendant un moment, nous serons à l'aise. Nous sommes tous dans le même bateau. »
Richardson a souligné avoir reçu un bon soutien des vétérans de l'équipe, comme Staal, Corey Perry et Shea Weber.
« Corey Perry est fantastique depuis le début de la saison. C'est un meneur et un gagnant. Notre capitaine Shea Weber fait aussi du gros boulot. C'est spécial ce qui se passe dans le groupe. Ces gars-là montrent la voie aux autres et on voit l'équipe grandir en confiance. Il y a même des joueurs habituellement effacés qui se font entendre. C'est le temps de l'année où les joueurs doivent prendre les choses en main. Nous pouvons les guider là-dedans, mais ils peuvent également nous guider, nous les entraîneurs. »
À mesure que le Tricolore remporte des matchs, les rapprochements avec la dernière conquête de l'équipe en 1993 sont plus nombreux. Le plus récent a trait aux deux buts de Josh Anderson, vendredi. Anderson a imité le défenseur Éric Desjardins, qui avait signé le fait d'armes en Finale, en y allant du but égalisateur avec moins de deux minutes à jouer en troisième période et du but gagnant en prolongation.
Le vétéran Staal, lui, a dit que le parcours actuel lui fait se remémorer la conquête des Hurricanes de la Caroline en 2006.
« Les bonnes équipes trouvent une façon de corriger les erreurs commises, comme celle que j'ai faite sur le premier but des Golden Knights, a-t-il relevé. C'est le type de groupe que nous formons. C'était la même chose avec les Hurricanes en 2006. Cole (Caufield) a réussi un gros but tout de suite après. Nous avons par la suite commencé à mieux jouer et nous avons été à notre mieux en prolongation. »

Staal a pris soin de souligner à grands traits que la tâche est loin d'être terminée.
« Il faut rester dans le présent, il reste deux autres victoires à obtenir avant de participer à la grande danse, a-t-il souligné. Nous voulons juste gagner les matchs un à la fois. Nous profiterons d'une journée de repos samedi, mais il faudra revenir plus fort pour le match no 4. C'est un très gros match. Ce sera important de mieux l'amorcer que nous l'avons fait vendredi. »
Une victoire pour Daron
Après le but d'Anderson en prolongation, on a vu Richardson poser une main sur son cœur et lever les yeux. Pour lui, c'était beaucoup plus qu'une importante victoire en séries.
« Mon épouse et moi avons perdu notre fille Daron à cause du suicide, il y a déjà plus d'une dizaine d'années en 2009, a-t-il évoqué. On dirait que ça fait longtemps, mais pour nous, c'est souvent comme si c'était hier. Nous sommes toujours très impliqués dans le mouvement Do It For Daron (Faites-le pour Daron), qui vient en aide aux jeunes en détresse psychologique. Nous sommes fiers de l'organisation qui a vu le jour à Ottawa, du temps où on y habitait. Je porterai à jamais Daron dans mon cœur. C'était une joueuse de hockey. Je jugeais que c'était l'occasion parfaite pour lui rendre hommage. Elle nous manque grandement. »
À son retour à la maison, Richardson a trinqué à la mémoire de Daron en compagnie de son épouse Stephanie. Il ne manquait, pour que la famille soit complète, que leur autre fille, Morgan, qui travaille comme enseignante à Boston.