Des modèles identiques
Mais revenons à cette image des frères bagarreurs. À 6 pieds 3 pouces et environ 210 livres, Gadjovich et Greer ont le même gabarit. Avec leur longue barbe des séries, ils ont même une certaine ressemblance.
Au centre de ces deux-là, Tomas Nosek ne laisse pas non plus sa place à 6 pieds 3 pouces et 199 livres. Les trois ensemble forment un quatrième trio pesant et intimidant qui permet aux Panthers d’afficher un tout autre visage. On a vu la différence, lundi, quand Greer est revenu au jeu après avoir raté les deux premiers matchs de la finale.
« On a bâti cette chimie pendant la saison, a commenté Nosek. J’aime bien jouer entre les deux. J’essaie aussi d’être physique et efficace sur l’échec avant en plus d’être responsable défensivement. Mais ces deux-là peuvent vraiment frapper. Ça me rend la tâche facile pour récupérer les rondelles. »
Les trois hommes se complètent à merveille, et leur efficacité se mesure surtout à long terme. Les mises en échec distribuées en début de match sont un investissement pour les dernières minutes d’une rencontre.
« Nous sommes les deux gros bonshommes de l’équipe, alors il faut faire notre job physiquement, qu’on impose le ton et qu’on donne l’identité à notre équipe », a énuméré Greer en parlant de sa relation avec Gadjovich. « Plus on fait ça, plus les choses vont s’ouvrir offensivement.
« Si tu mets la rondelle derrière les défenseurs et que tu vas les frapper chaque fois en échec avant, après six fois, ils vont peut-être se dépêcher à faire un jeu avant de se faire frapper. C’est là qu’on peut en profiter. »
Quand on transpose cette mentalité sur la durée d’une série, on en vient à la conclusion que ça pourrait vite devenir drainant pour les Oilers.