Jackson Blake CAR rewarded with 8 year contract

RALEIGH, Caroline du Nord – Jackson Blake s’est permis une petite folie avec le contrat de huit ans et 45 M$ qu’il a paraphé avec les Hurricanes de la Caroline jeudi dernier.

« J’ai acheté un bateau pour le dernier mois et demi d’été, a-t-il candidement lancé en conférence de presse mercredi. Notre famille avait un bateau pour le ski nautique il y a quatre ans. Je n’aime pas beaucoup dépenser, mais bon, je crois que je l’aurai pour longtemps. »

Blake, autrement, ne verse pas dans l’extravagance. Probablement parce qu’il y a quelques années, l’idée de parapher un aussi lucratif contrat dans la LNH semblait relever de la fantaisie.

Mais dans la dernière année, ce choix de quatrième tour au repêchage de 2021 a surpris un peu tout le monde. Après deux ans à l’Université du Dakota du Nord, il a forcé la main des dirigeants des Hurricanes au camp d’entraînement de l’équipe l’automne dernier. Il a ensuite connu une saison recrue de 34 points (17 buts, 17 aides) en 80 matchs en Caroline.

« Si vous m’aviez dit l’an passé que tout ça allait se produire, je vous aurais probablement traité de fou, a-t-il affirmé. Les derniers mois ont été un véritable tourbillon. J’ignorais si j’allais me tailler une place dans l’équipe l’automne dernier, et aujourd’hui, j’ai une saison complète derrière la cravate et un contrat en long terme en poche. C’est surréel! »

Blake, fils de Jason, ancien attaquant qui a disputé 871 matchs dans la LNH, attribue une grande partie de ses succès à son entraîneur Rod Brind’Amour. Ce dernier l’a intégré progressivement à l’équipe, du quatrième trio en début de campagne au premier trio, à l’occasion, en fin de saison et en séries.

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« Rod a effectué du bon travail avec moi, a-t-il dit. Il a compris l’importance que je prenne un peu de temps pour m’acclimater à la LNH et me développer. Et lorsqu’il m’a jugé à l’aise et prêt à franchir une nouvelle étape, il m’a donné une belle occasion et j’en ai profité. Jouer aux côtés de Sebastian (Aho) et d’autres joueurs de ce niveau a été bénéfique pour ma confiance. Ça m’a prouvé que je pouvais devenir le joueur que j’aspire à être. »

Le directeur général des Hurricanes, Eric Tulsky, a rapidement perçu chez Blake les qualités qu’il recherche d’un jeune attaquant.

« En octobre, on était très heureux de sa trajectoire, a indiqué Tulsky. On ne souligne pas assez souvent à quel point il a été capable de passer de l’école secondaire à la USHL, aux rangs universitaires, à un quatrième trio dans la LNH, puis à un premier trio sans effectuer un seul pas de recul. Il a franchi chaque étape avec une facilité déconcertante, et ce, parce qu’il est professionnel et qu’il travaille très fort. C’est facile de prendre une chance sur quelqu’un comme lui. »

Blake passe son été au Minnesota. Chaque semaine, il s’entraîne cinq fois en gymnase et patine trois fois. Lorsqu’arrivera le camp en septembre, il adoptera une approche identique à celle de l’an dernier même si cette fois, il s’y amènera en position de force.

« Je m’attends à davantage de ma part, a-t-il tranché. J’ai connu une bonne saison 2024-25, mais je peux encore améliorer toutes les facettes de mon jeu. »

De la musique aux oreilles de ses patrons chez les Hurricanes, qui l’auront dans leurs rangs pour les huit prochaines années.