Philipp Grubauer a peut-être joué les héros pour son équipe à plusieurs occasions dans la LNH, mais ce qui fait peut-être de lui un héros, c’est ce qu’il fait à l'extérieur de la patinoire.
Avec son projet SAFE (Save a Forgotten Equine -- Sauvez un cheval oublié), le gardien du Kraken de Seattle prend soin des chevaux maltraités, et il affirme que ça lui permet de faire le plein d’énergie et de calme pour son travail entre les poteaux.
« C'est un refuge pour des chevaux maltraités », a expliqué Grubauer à NHL.com/de au sujet de l'organisation à but non lucratif, située à 15 minutes de Seattle. « Depuis deux ans, j'aide à organiser de grands événements. Ma copine et moi avons également accueilli des commanditaires afin que nous puissions adopter le plus grand nombre possible de chevaux. »
Contrairement à son pays natal, l’Allemagne, il y a beaucoup de chevaux sauvages aux États-Unis. Mais certains animaux qui habitent déjà avec des humains ont également besoin d'aide. SAFE est devenu un premier intervenant dans plusieurs cas déchirants.
« Un voisin peut parfois m’appeler pour me dire qu'il passe fréquemment à côté d’un champ où un cheval est ligoté et debout dans le fumier jusqu'aux genoux, a noté Grubauer. Les sabots de certains animaux sont vraiment cassés, d'autres animaux n'ont rien à manger et ils n’ont plus que le squelette. Tu ne sais même pas si c'est un squelette ou un vrai cheval. Ce sont des conditions vraiment terribles. »
Et ce n'est pas tout. « Le Bureau of Land Management (Bureau de gestion du territoire) rassemble également des chevaux sauvages, a-t-il poursuivi. S'ils ne sont pas adoptés dans une période donnée, ils sont tués. Nous avons également des cas où les propriétaires de chevaux déjà adoptés ne savent pas quoi faire quand leur famille décède ou quand ils héritent des bêtes. »
SAFE s’engage à accueillir tous ces animaux, à les rééduquer et à les offrir à nouveau à l'adoption.
« Notre objectif est de donner aux chevaux une meilleure vie afin qu'ils puissent redevenir des chevaux, a souligné Grubauer. C'est la raison pour laquelle ils suivent le programme avec nous, parce qu'il leur faut un certain temps pour rétablir cette confiance entre humain et cheval. »