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ST. LOUIS - Il y avait de bonnes raisons d'être optimistes dans le camp des Blues de St. Louis, dimanche, malgré le revers de 5-1 encaissé face aux Bruins de Boston dans le match no 6 de la Finale de la Coupe Stanley.

En fait, il y en a deux qui revenaient invariablement dans les échanges avec les joueurs, soit la capacité de l'équipe de revenir fort à la suite d'une défaite ainsi que son excellent rendement à l'étranger depuis le début des séries éliminatoires (9-3).
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« Si vous m'aviez dit il y a quatre mois que nous allions nous retrouver dans le septième match de la Finale de la Coupe Stanley, j'aurais possiblement accepté volontiers », a affirmé l'entraîneur des Blues Craig Berube en pouffant de rire.
« Nous sommes une très bonne équipe à l'étranger. Nous avons déjà remporté deux matchs à Boston en Finale. Nous allons nous rendre là-bas avec beaucoup de confiance. »
Les Blues peuvent avoir confiance en leurs moyens, eux qui ont surmonté plusieurs obstacles afin de gravir les échelons au classement, à partir du dernier, à compter du début de l'année 2019.
Les Blues ont en tout cas développé la faculté de compartimenter les matchs et de recentrer toute leur attention sur la rencontre suivante.
« Les gens qui ont suivi notre parcours le savent. Le plus rapidement que nous tournons la page, ça nous donne la meilleure chance possible de gagner le match suivant », a déclaré l'attaquant David Perron.
« J'ai déjà très hâte au match no 7. Ce sera le plus important match de notre vie, a renchéri Perron. Évidemment, nous aurions souhaité en finir et célébrer avec nos partisans, mais nous sommes très enthousiastes de l'occasion qui s'offre à nous, considérant tout le chemin parcouru. Nous allons tout donner et vider le réservoir d'énergie. »
Les Blues peuvent vite faire une croix sur le match no 6, mais ils savent qu'ils ne doivent pas perdre de vue que les Bruins possèdent un redoutable jeu de puissance.
Dimanche, ils ont profité d'une double supériorité numérique que les Blues leur ont offerte sur un plateau d'argent en première période. Les Blues, quant à eux, ont été blanchis en quatre occasions en supériorité numérique.

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« Les Bruins sont très différents selon qu'ils prennent les devants ou qu'ils doivent jouer du hockey de rattrapage, a analysé Perron. Ils se nourrissent également des succès de leur jeu de puissance. Nous devrons réduire au minimum les infractions pour le match no 7. »
L'attaquant québécois a toutefois argué que les unités spéciales n'étaient pas l'explication de la défaite.
« Nous voulons marquer en attaque massive et nous avons quand même eu plusieurs chances et de bons tirs au filet », a-t-il soumis, sans vouloir minimiser le fait que l'attaque massive n'ait pas fonctionné. « J'estime que les erreurs que nous avons commises sur quelques-uns de leurs buts ont fait une plus grande différence. »
Berube s'est inscrit quelque peu en faux avec les propos de Perron.
« Notre jeu de puissance peut être meilleur et il doit l'être, a relevé l'entraîneur. Il aurait pu nous gagner le match ce soir. Ce n'est pas que nous n'avons pas eu des chances de marquer, mais nous aurions dû en concrétiser quelques-unes. »
Avec tout le boucan qu'il y avait en ville, Berube a dit avoir trouvé que ses troupiers avaient très bien géré la pression.
« Les gars ont très bien fait ça. Ça n'a pas été un problème », a-t-il tranché.
Blais ou Thomas?
Berube aura sans doute une décision importante à prendre en ce qui a trait à la formation, avec le retour de l'attaquant Ivan Barbashev qui a purgé la suspension d'un match qu'on lui a imposée.
Le Québécois Samuel Blais pourrait écoper, lui qui a été appelé à remplacer Barbashev au sein du quatrième trio avec Oskar Sundqvist et Alexander Steen. Blais a appliqué quatre mises en échec pour 11:41 de temps d'utilisation.
Robert Thomas pourrait également céder sa place, lui qui a effectué un retour au jeu peu convaincant dimanche. Thomas a terminé la soirée avec un rendement en défense de moins-2 pour 9:21 de temps de jeu.