Blais blessé?
Depuis le match no 6 de la série de deuxième tour face aux Stars de Dallas, Perron forme un trio très efficace en compagnie de Ryan O'Reilly et de Samuel Blais. Vendredi, Blais a paru se blesser en bloquant un tir du défenseur Brent Burns en troisième période. Il a tenté quelques pivots au cours d'une pause publicitaire, mais on ne l'a plus revu.
Pour revenir à Perron, il a dit que le parcours vécu avec les Golden Knights lui a amené une « paix d'esprit » bénéfique.
« J'ai le sentiment de jouer des matchs de la saison régulière. Je ne suis pas du tout nerveux. Il n'y a rien de bon qui se passe quand on joue nerveusement. C'est ça, avoir de l'expérience », mentionne celui qui espère célébrer son 31e anniversaire de naissance avec ses coéquipiers, entre les premier et deuxième matchs de la Finale de la Coupe Stanley.
Guerre de tranchées
Le Sherbrookois n'avait pas le sentiment d'avoir connu un bon match, vendredi.
« Ça n'a pas été le meilleur match pour tout le monde, mais je m'attribue une partie du blâme parce que j'aurais pu être plus tenace en échec-avant et faire en sorte de garder la rondelle plus longtemps en zone adverse.
« C'est positif que nous ayons trouvé le moyen de gagner. C'est le 'fun' parce que malgré la victoire, je peux me dire que je peux être encore meilleur pour le prochain match. »
Les Blues et les Sharks se livrent une guerre de tranchées après quatre matchs. Les deux équipes connaissent des variations de rythme à chacun des matchs et aucune n'est capable de prendre l'ascendant sur l'autre pendant très longtemps.
« C'est ça, les séries, avance Perron. L'an dernier, nous trouvions le moyen d'être meilleurs que nos adversaires à tous les matchs. Rendus en Finale contre les Capitals de Washington, nous étions incapables d'imposer notre rythme et c'est ce qui a fait la différence.
« Cette année, c'est la même chose. Plus on avance en séries, les équipes adverses te font moins bien paraître. »
Vendredi, les Blues en ont eu plein les bras après avoir connu une très bonne première période. Ils ont résisté tant bien que mal aux charges des Sharks au cours des deux dernières minutes. Ils ont répété les mêmes erreurs que dans le match no 3, soit en multipliant les dégagements illégaux.
« Les Sharks nous font suer sang et eau pour gagner nos matchs », a affirmé l'entraîneur des Blues Craig Berube. « Les gars ont dû se défoncer, bloquer des lancers, couper des jeux avec leurs bâtons et voir Jordan Binnington faire de beaux arrêts.
« À six contre cinq en fin de match, les Sharks exercent une très forte pression. Ils misent sur deux des meilleurs défenseurs de la LNH pour tirer au filet. Ce n'est pas facile de déblayer notre territoire. Nous préférerions ne pas commettre de dégagements illégaux, mais ça ne fonctionne pas tout le temps comme nous le voulons. Les gars ont lutté farouchement et nous avons gagné. »