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BOSTON- Jordan Binnington a eu la mine basse à deux reprises tôt en première période du match no 2 de la Finale de la Coupe Stanley et le gardien des Blues de St. Louis semblait assommé.

Binnington a permis à Charlie Coyle de le déjouer entre les jambières à 4:44 de la première période sur le premier tir des Bruins de Boston, et il a levé les yeux au ciel après avoir accordé un but à Joakim Nordstrom à 10:17, qui a fait 2-1 Bruins sur leur cinquième lancer.
Mais au lieu de se laisser abattre, Binnington s'est ressaisi et a fait son travail, comme à l'habitude, aidant St. Louis à remporter un match en Finale de la Coupe Stanley pour la première fois de son histoire, un gain de 3-2 en prolongation face aux Bruins de Boston au TD Garden pour égaler la série quatre de sept 1-1.
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« C'est la vie d'un gardien », a philosophé Binnington, qui montre un dossier de 13-8 avec une moyenne de buts alloués de 2,37 et un pourcentage d'arrêts de ,915 en séries éliminatoires de la Coupe Stanley. « Tu continues d'aller de l'avant et tu te reprends. Tu essaies simplement d'être là et de donner une chance à ton équipe de gagner. Tu dois garder cette approche. »
Il a conservé une fiche de 12-2 après un revers en carrière dans la LNH, ce qui inclut un dossier de 6-2 durant les séries éliminatoires de la Coupe Stanley, et il est la troisième recrue dans l'histoire de la Ligue à obtenir chacune des 13 premières victoires de son équipe en séries en une année. Seuls Patrick Roy, avec les Canadiens de Montréal en 1986, et Ron Hextall, avec les Flyers de Philadelphie en 1987, ont chacun obtenu 15 gains.
« Il a bien joué », a mentionné le joueur de centre des Blues Brayden Schenn au sujet de Binnington. « Il n'était évidemment pas heureux des deux premiers buts qu'il a accordés. Il a fermé la porte, et nous aurons évidemment besoin qu'il soit bon. »
Les six victoires de Binnington après un revers en séries le placent derrière Nikolai Khabibulin (8-0 en 2004, Lightning de Tampa Bay), Miikka Kiprusoff (8-3 en 2004, Flames de Calgary), Hextall (8-2 en 1987), Henrik Lundqvist (7-4 en 2014, Rangers de New York) et Marc-André Fleury (7-2 en 2009, Penguins de Pittsburgh).
« C'est ce qu'il fait. Il est tellement calme devant le filet », a affirmé le centre des Blues Oskar Sundqvist. « Il nous rend… Je ne crois pas qu'il aurait pu faire quelque chose sur chacun des buts. Je pense que c'est notre faute et que nous devons être meilleurs pour lui. Mais il répond tellement bien. Même quand il laisse passer deux buts, il rebondit de belle façon. C'est ce qu'il fait. »
Binnington a réalisé 18 arrêts après avoir accordé ces deux buts, incluant un vol à bout portant de la jambière contre Patrice Bergeron avec 2:38 à faire en troisième période. Il s'est également imposé coup sur coup contre Brad Marchand avec 1:02 et 51 secondes à jouer avant de se dresser devant David Pastrnak avec 46 secondes restantes au cadran.

STL@BOS, #2: Binnington vole Marchand tard en 3e

Carl Gunnarsson a marqué après 3:51 en prolongation pour offrir à St. Louis une victoire en Finale après 13 revers consécutifs dans la série de championnat. Le match no 3 aura lieu à St. Louis, samedi (20 h HE, TVAS, NBCSN, CBC, SN).
« C'est bien de voir que les gars ont répondu rapidement, a dit Binnington. C'est énorme, et j'essaie d'être là quand les gars ont besoin de moi pour donner une chance à l'équipe de gagner. On a bataillé fort durant la rencontre, et les gars ont très bien joué, ils ont été disciplinés. Nous avons bien joué en équipe pendant 60 minutes, et même plus que 60 minutes. Nous avons mérité cette victoire ce soir et nous sommes heureux de retourner à la maison avec la série égale 1-1. »