D'abord parce que les Red Wings de Détroit ont racheté le contrat de leur choix de deuxième tour en 2011.
Une étape de sa carrière que Ouellet souhaite laisser derrière lui maintenant.
« En tant que joueur tu ne veux pas trop regarder en arrière. Les choses ont déboulé, j'ai été racheté par les Red Wings, ça été décevant et c'est quelque chose que tu ne veux pas qui arrive, mais ça vient avec la job, le hockey c'est ça », explique-t-il.
Ensuite parce que Xavier Ouellet s'est entendu avec l'équipe de son enfance le 1er juillet dernier sur les termes d'un contrat à deux volets pour une période d'un an.
« Par la suite, j'ai signé à Montréal. Je venais tout juste de vivre une déception et puis finalement, une nouvelle opportunité s'est présentée à moi. J'étais tellement heureux » raconte le natif de Bayonne en France.
Une nouvelle qui a été accueillie à bras ouverts par l'entourage de Ouellet.
« Après ma signature, ma famille et mes amis ''capotaient'' un peu. C'était vraiment le fun de vivre ces moments-là.»
Après s'être promené entre la LNH et la LAH pendant près de cinq ans, le défenseur qui a fait la pluie et le beau temps lors de ses années junior avec l'Armada de Blainville-Boisbriand fait tout de même un bilan positif de son passage dans l'organisation des Red Wings.
« Ma première année à Grand Rapids je ne jouais pas en avantage numérique et j'avais peu de temps en infériorité. Ma deuxième année c'était déjà beaucoup mieux. J'ai joué environ 25 matchs à Détroit sous les ordres de Mike Babcock. Lui, il voulait vraiment que j'apporte mon jeu du junior. J'ai eu des occasions en avantage numérique en plus de jouer entre 17 et 18 minutes par match. Finalement ma troisième saison je suis retourné à Grand Rapids et là c'était comme dans le junior. Je jouais en avantage numérique, en plus d'être utilisé plus de 20 minutes par match. J'ai eu une belle année. »