Mais avant de regarder trop loin, Bitten se concentre sur la fin de semaine qui s'en vient. Les espoirs des Canadiens affronteront ceux des Maple Leafs vendredi soir, avant de se frotter aux jeunes Sénateurs le lendemain.
«J'ai joué [au tournoi des recrues] à London l'an passé et j'ai appris beaucoup des gars comme [Michael] McCarron et [Nikita] Scherbak. Cette année, je veux vraiment élever mon jeu d'un cran et montrer aux Canadiens ce que je peux faire, a expliqué Bitten, qui serait bien heureux de prolonger son séjour dans la métropole québécoise au-delà du 13 septembre.
«J'aimerais prendre part au camp principal. L'an passé, j'ai fait le camp des recrues et je suis retourné dans les rangs mineurs après. Ce serait un honneur de participer au vrai camp, de rencontrer les professionnels, voir comment ils se préparent, et peut-être jouer un match préparatoire.»
Jeudi à l'ouverture du camp, il a d'ailleurs rencontré Brendan Gallagher, à qui on le compare souvent.
«Je lui ai dit "J'aime beaucoup ton style de jeu et j'essaie de jouer comme toi". Il m'a encouragé à continuer et m'a donné quelques trucs, a précisé Bitten, qui se reconnaît effectivement dans le jeu du numéro 11.
«Je ne suis pas le plus grand, mais j'aime aller dans les coins. J'aime bien le regarder jouer. Trevor [Timmins] et Martin [Lapointe] veulent vraiment que je l'observe et que je sois comme lui un peu.»
Est-il donc autant détesté que peut l'être l'infatigable attaquant des Canadiens à travers la LNH?
«Je crois que oui, il y a certains joueurs dans la OHL qui ne m'aiment pas, a répondu Bitten, sourire en coin. Je ne dis rien sur la glace, je fais seulement des clins d'oeil. J'aime frapper un peu aussi, alors peut-être que c'est pour ça.
«C'est mon style de jeu. J'essaie de jouer à mon maximum à chaque match, parce que quelqu'un m'a dit lorsque j'étais jeune qu'il y a toujours quelqu'un qui te regarde dans les estrades, alors tu dois donner ton 100%», a conclu Bitten.