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Site officiel des Canadiens de Montréal

Verbeek récompensé pour son travail

Hayden Verbeek n'allait pas faire une croix sur une carrière de hockeyeur même s'il n'a jamais été repêché

par Matt Cudzinowski. Traduit par Jennyfer Exantus. @CanadiensMTL / canadiens.com

MONTRÉAL - Deux cent onze joueurs ont été repêchés lors de l'encan de la LNH, en 2016, mais Hayden Verbeek, alors âgé de 18 ans, n'en faisait pas partie.

C'était évidemment une grande déception pour le jeune joueur de centre des Greyhounds de Sault Ste. Marie, qui regardait l'événement annuel chez lui, à Kingston, en Ontario.

«Je savais que si j'y allais, je serais sélectionné dans les derniers tours, a indiqué Verbeek, alors classé 125e par la Centrale de recrutement de la LNH parmi les joueurs nord-américains.

«Quand tu regardes les gars être repêchés, tu vois que c'est parfois en fonction de leur potentiel et d'autres fois on passe à côté de ça. Si je regarde ma taille et mon poids à ce moment [5 pieds 9 pouces et 177 livres], j'ai peut-être été ignoré pour ces raisons.»

Verbeek n'allait toutefois pas laisser ces circonstances définir son avenir. Au contraire, il a rapidement repris l'entraînement pour son avant-dernière campagne dans la Ligue de hockey de l'Ontario (OHL).

«Je me suis relevé, je suis retourné au gymnase et j'ai immédiatement repris le travail, s'est souvenu Verbeek, maintenant âgé de 20 ans et beaucoup plus fort physiquement. J'étais déterminé. J'étais fébrile à l'idée de poursuivre l'entraînement. Je veux vraiment avoir une carrière dans le monde du hockey et je ne veux rien d'autre.»

Tout ce dur labeur a finalement porté ses fruits cette saison. Verbeek s'est démarqué offensivement cette année, atteignant des sommets aux chapitres des buts (30), des mentions d'aide (31) et des points (61) en 67 matchs de saison régulière.

Cela représente une production de 30 buts de plus que lors de la campagne 2016-2017. Des résultats qui peuvent être attribués à un solide entraînement durant la saison morte et à une détermination de terminer son aventure dans les rangs de la OHL sur une bonne note.

«Pendant ta dernière année, tu veux donner tout ce que tu as. Je me suis entraîné six fois par semaine. Ça m'a permis d'être plus fort, plus imposant et plus rapide. J'ai aussi grandement travaillé mon lancer, a expliqué Verbeek, qui a fait appel à plusieurs experts pour l'aider à peaufiner ses habiletés cet été. J'ai reçu des leçons privées de patinage et des entraînements de lancers avec Chris Longo. J'ai aussi fait plusieurs exercices avec mon père, Brian. Il a joué dans la OHL et professionnellement dans la IHL et en Europe.»

Les coéquipiers de Verbeek ont également joué un rôle clé dans ses succès, alors que l'édition actuelle des Greyhounds a remporté 55 rencontres, un record de concession, avant d'entamer les séries de la OHL en tant que meilleure équipe de la Ligue canadienne de hockey.

Tout cela a permis à Verbeek - le neveu du vétéran de la LNH et de l'actuel adjoint au directeur général du Lightning de Tampa Bay, Pat Verbeek - de signer un contrat d'entrée de trois ans avec les Canadiens le 24 mars dernier, au moment où les séries se sont amorcées pour les Greyhounds.

Instagram from @haydenverbeek: Extremely honoured and excited to have signed my first NHL contract with @canadiensmtl , would like to thank my family, friends, teammates and coaches throughout the years for everything they have done for me. Dream come true.

«C'était surréel comme sentiment. C'est un rêve devenu réalité, a soutenu Verbeek sur le fait d'apposer sa signature au bas d'un premier contrat professionnel. J'ai vraiment hâte à l'année prochaine. Ce sera un gros défi. Je vais encore connaître une bonne saison morte afin d'être prêt pour la suite.»

Verbeek, qui a déjà pris part aux camps d'entraînement des Blackhawks de Chicago et des Coyotes de l'Arizona, ne fait pas une croix sur l'idée de s'entraîner à Montréal cet été afin de s'habituer à sa nouvelle terre d'accueil.

Même s'il n'a jamais passé de longs séjours dans la métropole, il conserve de superbes souvenirs de sa première et seule visite au Centre Bell alors qu'il avait 12 ans.

«J'étais un très bon ami du neveu de Kirk Muller [aussi natif de Kingston] Matt, et j'ai eu la chance d'aller voir un match quand j'étais plus jeune. C'était très excitant comme ambiance. J'étais assis juste à côté d'Henri Richard et de Jean Béliveau, et j'ai eu l'occasion de les rencontrer dans une des loges. J'ai aussi eu l'opportunité de voir le vestiaire. C'était vraiment cool comme expérience, s'est souvenu Verbeek, qui associe son jeu à celui de Brendan Gallagher en termes d'éthique de travail. C'est clairement un moment dont je me souviens de mon enfance.»

Bien que déménager à Montréal dans les prochains mois soit sur son radar, Verbeek concentre ses énergies sur un précieux trophée que les Greyhounds pourraient remporter dans les prochaines semaines.

«On a connu une bonne année et on est très proches entre nous. Tout le monde s'entend bien et tout le monde veut gagner, a conclu Verbeek. On veut remporter le championnat dans la OHL et ensuite se rendre à la Coupe Memorial pour gagner là aussi.»

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