Thumbnail Veilleux x Dumont

MONTRÉAL - Yannick Veilleux a entamé sa deuxième campagne avec le Rocket de Laval. Après avoir récolté 12 buts et 20 points en 26 rencontres la saison dernière à Laval, l'ailier gauche de 28 ans agira à titre de mentor auprès des jeunes joueurs chez le Rocket.
Veilleux était l'invité de Marc Dumont dans le cadre de «L'histoire s'écrit», le balado des Canadiens, pour discuter du Rocket, de son cheminement dans la Ligue américaine et de ses premières impressions du défenseur Kaiden Guhle.
Lisez ci-dessous quelques extraits de la discussion avec Veilleux qui est aussi disponible en intégralité sur votre plateforme de balados de choix:

MARC DUMONT: Peux-tu nous décrire l'ambiance qu'on retrouve chez le Rocket en ce moment?
YANNICK VEILLEUX: Ça va très bien. Tout le monde est vraiment content de pouvoir enfin jouer après 11 mois sans action. Tout le monde est très positif. L'ambiance dans la chambre est très bonne.
MD: Peux-tu nous expliquer comment ça fonctionne pour le Rocket au Centre Bell?
YV: Ils ont mis des casiers dans une partie de l'amphithéâtre. Je pense que c'est dans un ancien restaurant. On est tous séparés en sorte de dominos et à six pieds de distance. C'est très bien organisé. On a accès à une salle d'entraînement et il y a une salle pour les soigneurs. On a vraiment beaucoup d'espace. Ce qui change vraiment la routine habituelle, c'est le protocole pour se rendre à l'aréna. On n'a pas le droit d'arriver plus de 1h45m avant les entraînements. Habituellement, plusieurs joueurs arrivent deux ou trois heures avant pour s'entraîner et préparer leur équipement. C'est maintenant réduit à 1h45m. En plus, il faut faire notre test pour la COVID durant ce temps. On arrive à l'aréna et on doit se faire tester. Tu dois t'enregistrer et remplir un petit questionnaire chaque fois. Ça nous enlève également du temps. On est quand même content de jouer au hockey.
MAGASINER: T-shirt amplifier RR
MD:Il y a des réalités dans la Ligue américaine. Par exemple, tu étais parfois laissé de côté la saison dernière après avoir compté des buts la veille. Tu joues un peu le rôle de leader, mais tu récoltes aussi ton lot de points. Comment vois-tu ton rôle chez les Rocket?
YV: Je ne suis pas la personne la plus vocale dans la chambre, mais j'essaie d'être un leader exemplaire. Je veux juste travailler le plus fort possible. C'est important de montrer l'exemple, mais de mon côté, je suis un compétiteur. C'est ce qui fait que je joue encore au hockey. J'adore compétitionner. Quand j'arrive à l'aréna, j'essaie d'être le meilleur de moi-même. En ayant ce genre d'attitude, je pense que ça devient un peu contagieux envers les autres joueurs. J'arrive vraiment avec mentalité à l'aréna.

Yannick Veilleux sur ce qu'il apporte à l'équipe

MD: Tu as été repêché par les Blues de St. Louis. Éventuellement, l'équipe et toi avez pris la décision d'aller dans des directions opposées. Peux-tu nous expliquer les difficultés que tu as dû surmonter? J'imagine que l'équipe qui t'a repêché te donne plus de chance et va te supporter davantage. C'est peut-être différent pour une équipe qui ne t'a pas repêché. Peux-tu nous expliquer la différence entre l'équipe qui te repêche et une autre organisation?
YV: Tu es droit dans le mille. Lorsque tu quittes l'équipe qui t'a repêché et qui essaie de te développer, c'est à ce moment que la vraie «game» commence. Tu dois faire quelque chose de plus que les autres joueurs qui ont été repêchés par les équipes pour avoir la chance de jouer et performer. C'est quand même une Ligue de développement. C'est fait exactement pour ça la Ligue américaine. Tu dois toujours travailler fort et garder une bonne attitude, surtout lorsque tu es un jeune joueur. Pour ma part, je pensais beaucoup à tout ce qui était hors de mon contrôle. Je me demandais pourquoi un tel joueur jouait plus que moi. Le déclic s'est vraiment fait lorsque je suis allé à Rochester. Je n'avais pas vraiment eu la chance de montrer ce que je pouvais faire, mais je voulais vraiment juste m'amuser. J'ai laissé faire tout ce que je ne pouvais pas contrôler. Je pense que c'est quelque chose d'instinctif chez les joueurs de hockey, surtout chez les jeunes. On pense à beaucoup de choses qu'on ne contrôle pas. Depuis ce temps, j'ai beaucoup plus de plaisir à jouer. Je pense que ça paraît dans mon jeu.
MD: Tu as eu la chance de pratiquer avec Kaiden Guhle. Quelles ont été tes impressions du jeune défenseur?
YV: Je pense que c'est un jeune homme qui est très mature physiquement. Tu vois que physiquement, il n'aura pas vraiment de difficulté à faire la transition. Son Q.I. hockey est en avance sur son âge. Je pense qu'il va devenir un très bon défenseur. On ne pouvait pas dire que c'était un jeune joueur lors des entraînements et des matchs intra-équipe. J'ai joué avec son frère à Rochester avant qu'il soit échangé à Anaheim. Son frère est un peu dans la même optique que lui, mais je pense qu'il a une coche sur son frère en raison de son Q.I. hockey. Les partisans vont vraiment l'aimer.
Cliquez ici pour trouver l'épisode sur votre application de balado préférée.