Weber-Byron

BROSSARD - Les Canadiens ont beau devoir se débrouiller sans cinq de leurs joueurs réguliers, ils arrivent tout de même à avoir du succès. La clé de celui-ci? Le leadership.

L'entraîneur-chef Michel Therrien a louangé son groupe de joueurs, mercredi, pendant que quelques-uns d'entre eux se déliaient les jambes lors d'un entraînement facultatif au Complexe sportif Bell.
«Le groupe de leaders qu'on a au sein de cette équipe facilite la tâche des entraîneurs. Il est solide et s'assure que les choses soient bien faites. On a ajouté des gars à ce groupe et selon moi, ils font un travail exceptionnel», a mentionné Therrien.
La principale tâche de Therrien consiste à préparer son équipe pour le prochain match. Pour y arriver, il compte aussi sur plusieurs bras droits et il a également salué leur travail.

«Les gars qui travaillent avec moi font un boulot incroyable en ce qui a trait à la préparation. Tout le monde a ses responsabilités et on livre des messages, mais ça dépend aussi toujours de ceux qui les reçoivent, à savoir s'ils vont les saisir et pour ça, les leaders font une job extraordinaire, a poursuivi Therrien.
«On fait beaucoup d'enseignement avec eux et ils sont très réceptifs. Ils veulent connaître du succès en tant qu'équipe. Ils ont accepté le concept d'équipe et on a besoin de ça pour avoir du succès», a ajouté le pilote.
Paul Byron, qui a inscrit son 11e but de la saison mardi soir contre les Ducks d'Anaheim, a avoué être impressionné par l'ardeur au travail de vétérans comme Andrei Markov ou Tomas Plekanec.
«Je n'ai jamais vu des gars du même âge que Marky travailler aussi fort que lui. Plekanec aussi est toujours au gym, toujours au travail. Quand tu vois les joueurs de leur âge travailler aussi fort, ça place la barre pour nous. C'est à nous d'en faire autant», a dit le numéro 41.
Toujours en confiance
Parlant de Byron, il est revenu sur ses récents succès, alors qu'il a égalé son record personnel de buts en une saison, soit 11, en seulement 32 matchs. Le natif d'Ottawa n'est pas très surpris de son rendement, car il a toujours eu confiance en ces moyens. Il a affirmé avoir toujours su qu'il avait ça en lui.
«Je me souviens que chaque été, je parlais avec mon agent et j'avais confiance en mon jeu. C'était juste une question de temps pour moi. J'ai toujours su que j'étais un joueur offensif et défensif», a-t-il mentionné.
Son coéquipier Mark Barberio n'est pas surpris non plus. Les deux se sont affrontés dans les rangs juniors, alors que Byron était avec les Olympiques de Gatineau et que Barberio portait les couleurs des Wildcats de Moncton.
«Honnêtement, je ne suis pas surpris. J'ai vu dans le junior qu'il avait un talent offensif et qu'il était très rapide. Vous l'avez vu l'an passé, il n'a pas perdu cette vitesse. Il l'a encore et il fonce encore au filet. C'est là qu'il marque des buts. Sa rapidité est difficile à contrer pour les adversaires», a souligné le défenseur.
Montoya à Columbus?
Therrien a confirmé que Carey Price serait devant le filet contre le Wild du Minnesota jeudi soir, mais il n'a pas voulu dire s'il avait l'intention de renvoyer Al Montoya dans la mêlée à Columbus, vendredi soir, là où il avait connu une soirée dont on se rappelle tous, il y a quelques semaines.
Le principal intéressé s'en fait peu de retourner là où les coups de canon ont malheureusement retenti trop souvent, le 4 novembre dernier.
«Je me prépare seulement pour ma prochaine opportunité. Je sens que mon jeu va bien. On a deux matchs ce weekend et il arrivera ce qu'il arrivera. Je suis prêt pour le prochain défi», a dit Montoya.

Pour le gardien, qui n'a pas obtenu de départ depuis le 6 décembre à St. Louis, l'important est simplement de signer une victoire à sa prochaine sortie, même si l'adversaire risque d'être coriace.
«Ce que je fais bien, je dois continuer à le faire. J'ai bâti ma carrière sur ce genre de matchs. Ce sont ceux-là que des gardiens dans ma position obtiennent. Tu as une belle occasion d'aller sur la glace et de faire quelque chose de spécial et c'est ce que j'ai hâte de faire; simplement jouer mon jeu et le reste se fera par lui-même», a conclu Montoya.