Victor Mete

BROSSARD - Victor Mete a reçu la meilleure des nouvelles jeudi matin, soit celle qu'il pouvait maintenant se trouver un appartement à Montréal, puisqu'il y est pour de bon.

C'est le directeur général Marc Bergevin lui-même qui le lui a annoncé.
«Il m'a demandé d'aller le voir dans son bureau et il m'a dit de me trouver un endroit où rester, alors c'était un moment très spécial», a admis le jeune, les yeux encore tout brillants.
Maintenant que c'est officiel, sa famille et lui pourront établir un plan, mais tout porte à croire que sa mère viendra habiter avec lui pour sa première saison.
«Je vais ainsi me sentir à la maison. Elle pourra m'aider avec le lavage, faire à manger, m'enseigner tout ça, en quelque sorte, pour la suite. Ce sera bien. Je vais passer la saison ici et elle sera là pour m'aider», a affirmé le jeune homme de 19 ans, qui admet que ses talents culinaires se limitent pour le moment aux repas d'avant-match et aux déjeuners.

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Sa mère, Mary, est une mère au foyer. C'est pourquoi il sera facile pour elle de déménager pour accompagner son fils. Le paternel, Joe, travaille dans le domaine des finances et il restera au domicile familial avec la sœur de Victor, Julia, âgée de 22 ans.
Mais si Mary est à Montréal pour concocter de bons petits plats à la nouvelle coqueluche des Canadiens, est-ce que les deux autres membres de la famille sauront se débrouiller?
«Je pense que ma sœur devra apprendre à faire à manger, car mon père ne cuisine pas!» a lancé Mete en riant.
La décision semble avoir été facile à prendre pour le clan Mete, qui semble être tissé très serré.
«Ma mère et moi avons une très belle relation. Je pense que c'est très bien de l'avoir avec moi pour la première saison, dans une nouvelle ville et tout, sachant que je ne serai pas dans une famille de pension comme c'était le cas à London. Elle pourra me montrer à cuisiner pour les prochaines saisons», a expliqué le défenseur.
Sa copine des cinq dernières années, Courtney, ne pourra toutefois pas emménager tout de suite avec lui. C'est qu'elle s'était inscrite à l'école à London pour être avec son amoureux. Elle devra donc faire la navette entre quelques villes au cours de la prochaine année.

Claude Julien sur Victor Mete

Par le passé, certaines recrues sont allées vivre chez des vétérans, comme Brendan Gallagher chez Josh Gorges. Mais pas cette fois-ci.
«Ce serait difficile de faire déménager la mère avec le vétéran également!» a lancé à la blague Claude Julien lorsqu'on lui a parlé de cette option.
Mais cette option, justement, plaît beaucoup à l'entraîneur-chef.
«Connaissant le jeune homme, je ne suis pas inquiet du couvre-feu. Ce qui est important pour ce jeune-là, c'est de bien se nourrir et d'avoir du bon repos. C'est d'avoir le confort de savoir que sa mère est là. C'est la situation idéale», a précisé l'entraîneur.

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Peu de gens auraient pu prédire il y a quelques mois que le jeune Ontarien réussirait à percer la formation des Canadiens. Il n'y a même pas un an, il avait été retranché d'Équipe Canada junior. Choix de quatrième tour, 100e au total, en 2016, Mete y est allé d'une ascension fulgurante. Mais son entraîneur n'est pas surpris.
«Depuis le début du camp d'entraînement, je trouve qu'il a sa place. Il a démontré de bonnes choses qui lui ont donné l'opportunité de rester. C'est un joueur qui a été extrêmement bon depuis la première journée du camp d'entraînement, alors je ne suis pas surpris. Je ne l'ai pas vu l'an passé, mais je sais qu'on avait que de bons mots à dire sur lui, a indiqué Julien.
«Je l'ai vu pour la première fois au camp de développement et j'avais aimé beaucoup de choses de lui. Le mérite lui revient. C'est lui qui a gagné un poste, ce n'est pas nous qui lui avons donné», a conclu l'entraîneur-chef.