Les attentes sont toujours différentes entre les médias, les entraîneurs et les organisations. Ryan a connu des débuts fracassants lors de son premier match. Je suis certain que tout le monde s'en souvient. Ce fut un beau moment de hockey. Il n'y avait pas de prix pour voir un jeune homme réaliser cet exploit. Ceci étant dit, il est arrivé avec nous chez les professionnels à titre de recrue. Il avait joué dans le circuit universitaire américain et il n'avait pas raflé tous les trophées. On savait qu'il y avait un cheminement. L'adaptation professionnelle est différente pour tout le monde. On utilisait Ryan dans tous les aspects du jeu. Je me souviens de Jake Evans lorsqu'il est sorti des rangs universitaires, il était plus vieux que Ryan et il avait une feuille de route assez impressionnante, étant le capitaine pour Notre Dame. J'ai tout de même fait beaucoup de travail avec Jake. C'est tout à son honneur de s'être développé de la sorte lors de ses deux saisons avec moi. Dans le cas de Ryan, il a vécu une expérience qui n'a pas de prix. Il a joué des matchs dans la Ligue nationale et il a joué dans la Ligue américaine. Il a connu de bons moments dans la LAH, mais aussi des moments plus difficiles. Mais ça fait partie du processus d'apprentissage. Il a réussi à faire des stages dans la LNH à deux reprises. Malheureusement, pour vous les journalistes qui ne l'ont pas vu beaucoup jouer en fin de saison, ses dernières performances avant de se blesser ont été très bonnes. Ça prend souvent du temps au joueur afin de s'adapter. Pour lui, c'est un changement de vie, de calibre et de style de jeu entre le niveau universitaire. Les insuccès sur les feuilles de statistiques sont simplement un concours de circonstances. Je suis vraiment content de ses derniers matchs avec nous. Il a accumulé beaucoup de millage cette saison et je suis convaincu que ça va payer à long terme.