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MONTRÉAL - Le défenseur Ben Chiarot se souvient encore assez bien du match du 7 février 2019 entre les Canadiens et les Jets de Winnipeg.

Mais pas pour les meilleures raisons.
« Lorsqu'on est venus ici, ils nous ont complètement dépassés », se souvient l'athlète de 28 ans originaire de Hamilton, en Ontario, de la défaite 5-2 subie par ses Jets aux mains des Canadiens, au Centre Bell.

Ben Chiarot à propos de son arrivée à Montréal

Cela a vraiment ouvert les yeux de Chiarot sur le type de hockey que jouent les Canadiens lorsqu'ils sont au sommet de leur art, et cela l'a certainement intrigué lorsqu'il a envisagé ses options en vue de devenir agent libre.
« C'est une équipe rapide et une équipe jeune, et il y a le meilleur gardien au monde devant le filet. Je pense que c'est une équipe qui se dirige vers les séries éliminatoires », a déclaré Chiarot, qui a visité le Complexe sportif Bell de Brossard pour la première fois vendredi depuis sa signature, le 4 juillet, d'un contrat de trois ans. « Tous les éléments sont là pour que nous réussissions. Cela me rappelle un peu où la situation à Winnipeg il y a quelques années avec les jeunes qui côtoient des joueurs comme Shea Weber et Carey Price. Je ferai ma part pour aider à la défense et ajouter à ce qu'ils ont déjà. »

Selon le vétéran qui compte six ans d'expérience dans la LNH, quitter la capitale manitobaine, c'était aussi pour chercher un rôle plus important.
Il espère mériter ce rôle d'ici la fin de la saison en continuant de faire d'importants progrès au fil de l'année.
« Je crois que j'ai montré que j'avais encore du potentiel d'amélioration dans mon jeu. En parlant avec Claude, c'est quelque chose que je veux continuer ici. Je veux atteindre un niveau supérieur. Je n'ai pas fini de me développer. J'ai l'impression qu'il me reste encore un autre niveau à atteindre, et j'espère le faire à Montréal sous la direction de Claude et apprendre de gars comme Shea Weber. Je ne saurais rêver d'un meilleur joueur dont je pourrais tirer des leçons », a expliqué Chiarot, qui compte 305 matchs d'expérience dans la LNH depuis ses débuts en 2013-14. « Je crois fermement qu'il faut mériter ce que l'on obtient, surtout quand on est nouveau dans une équipe. Rien n'est donné d'avance. Tu dois venir et gagner tes chances et ton temps de glace. »

Certes, l'idée d'appeler le Centre Bell chez soi était une opportunité difficile à refuser.
« J'aime vraiment jouer au Canada dans un endroit où ça compte, et j'aime la pression qui accompagne le fait d'avoir à jouer chaque soir. Jouer le samedi soir au Centre Bell, c'est unique. C'était quelque chose qui me passionnait chaque semaine et c'est une des raisons pour lesquelles je suis venu à Montréal », a insisté Chiarot. « J'étais convaincu facilement. Quand quelqu'un te dit que tu as la chance de jouer pour les Canadiens de Montréal, c'est assez spécial. Je n'avais pas besoin d'être convaincu pour venir ici. »
Il est intéressant de noter que la route de Chiarot vers la LNH a commencé au Centre Bell lorsque les Thrashers d'Atlanta l'ont sélectionné au quatrième tour - 120e au total - en 2009.

C'est quoi ton numéro ?
Chiarot est arrivé à Montréal jeudi, après un roadtrip de sept heures à partir de son domicile à Waterloo, en Ontario, en voiture avec sa femme, Jacqueline, et sa fille d'un mois, Emmerson.

Le duo a accompagné le défenseur lors d'une visite privée du centre d'entraînement des Canadiens avant de rencontrer les médias dans le vestiaire et d'enfiler fièrement son chandail avec le numéro 8 devant les caméras.
Alors pourquoi Chiarot a-t-il choisi de porter le numéro 8? C'était par nécessité.
« J'ai toujours porté le numéro 7 dans la LNH, mais le numéro a été retiré ici pour ce gars-là », plaisante Chiarot en faisant référence à l'image de Howie Morenz sur le mur du Temple de la Renommée dans le vestiaire. « Je voulais un seul chiffre. Je n'allais pas demander à Shea le numéro 6, alors j'ai pris le numéro 8. C'était le seul autre chiffre que je pouvais avoir, alors je l'ai pris. »
De douces retrouvailles
Depuis qu'il a signé avec Montréal, plusieurs de ses nouveaux coéquipiers lui ont souhaité la bienvenue au sein de l'équipe.
« J'ai joué avec Joel Armia à Winnipeg. C'est un bon ami à moi. Je lui ai parlé quand j'ai signé ici », confirme Chiarot. « Puis, Nate Thompson m'a contacté et m'a envoyé un texto. J'ai aussi patiné avec Max Domi il y a quelques étés en Ontario. Je connais quelques joueurs, mais c'est vraiment Armia que je connais le mieux. »

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