Plaisir en famille

LOS ANGELES - Carey Price et Shea Weber vont se souvenir longtemps du Concours d'habiletés du Match des étoiles de 2017.

En plus de jouer un rôle-clé dans la victoire de l'équipe de la section Atlantique samedi après-midi au STAPLES Center, la paire a pu compter sur la présence de spectateurs bien précieux dans les gradins.
Les deux étaient accompagnées de leur enfant sur la glace, pour expérimenter les festivités d'un peu plus près.

Price, qui agissait à titre de capitaine de l'équipe, était très fier lorsqu'il a amené sa fille de huit mois, Liv, sur la glace pour un petit tour de la patinoire.
«On en a parlé juste avant. On croyait que ce serait cool. Elle aime vraiment être sur la glace. Je ne sais pas si elle aime juste l'air froid de la glace sur son visage, mais elle était vraiment heureuse», a dit Price, qui est devenu papa le 6 mai dernier.

Weber était également heureux d'avoir son fils de deux ans, Beckett, à ses côtés sur la glace.
«Il ne s'en souviendra probablement pas, mais nous aurons des photos et des vidéos que nous pourrons regarder plus tard», a indiqué Weber, qui a remporté le concours du tir le plus puissant pour une troisième saison consécutive avec une frappe de 102,8 milles à l'heure, battant celle de 101,7 milles à l'heure de la recrue des Jets Patrik Laine.

Un autre enfant, celui de Ryan Kesler, Ryker âgé de six ans, a par ailleurs soulevé la foule durant la soirée lorsqu'il a déjoué Carey Price entre les jambières lors du défi des tirs de barrage.
«Il m'a déjoué pour de vrai, a avoué Price. Il a un tir des poignets pas piqué des vers, comme son père. C'est le but du jeu, avoir du fun.»

En remportant le Concours d'habiletés, l'équipe de la section Atlantique a eu le loisir de choisir son adversaire pour les demi-finales du tournoi de dimanche ainsi que sa case horaire. Après consultation, les joueurs ont choisi d'affronter l'équipe de la section Métropolitaine dans le deuxième duel de l'après-midi.
«Ça s'est décidé comme ça, a expliqué Price. Ça semble être l'équipe à battre de toute façon, donc j'imagine que si nous pouvons les battre le plus tôt, on pourra s'en débarrasser.»