Gallagher-Byron-Shaw

BROSSARD - Claude Julien a profité d'un premier entraînement avec tout son monde - à l'exception d'Andreas Martinsen, aux prises avec des symptômes grippaux - pour tenir une séance complète de près de 90 minutes, dimanche avant-midi au Complexe sportif Bell de Brossard.

Pour l'occasion, il a apporté quelques petits changements aux trios qu'il avait présentés jusque-là. Ainsi, Brendan Gallagher s'est retrouvé avec Max Pacioretty et Jonathan Drouin, alors qu'Ales Hemsky a pris la place qu'occupait le numéro 11 avec Alex Galchenyuk et Phillip Danault. Tout ça dans le but de poursuivre les expériences.
«C'est pour expérimenter avec différents joueurs. Dans le cas de l'échange entre Gallagher et Hemsky, je veux voir ce que les deux vont apporter aux différents trios. Hemsky, on sait que c'est un bon fabricant de jeu et Gallagher, c'est un gars qui fonce, qui fait beaucoup de place pour les autres, alors ça nous donne un différent look et on va essayer d'analyser à partir de là à savoir quelles combinaisons pourraient être les meilleures», a expliqué l'entraîneur-chef.

Les joueurs savent que les trios formés à l'entraînement à ce stade-ci du camp ne sont pas nécessairement ceux qui seront en action lors du premier match de la saison.
«Les trios vont changer au cours de l'année, mais je pense que pour nous, les joueurs, c'est important de prendre ça un jour à la fois. Pour le moment, je suis content de jouer avec ces deux gars-là. Regardez le talent qu'ils ont tous les deux. Patch, c'est le patin, son tir, la façon qu'il trouve les ouvertures, la manière d'attirer l'attention sur lui, a analysé Gallagher.
«Même chose avec Drouin, le calme qu'il garde en transportant la rondelle du milieu jusqu'aux petits espaces qu'il trouve, ça rend vraiment mon travail plus facile - celui de me rendre au filet», a ajouté le numéro 11.
Julien a répété lors de son point de presse que dans la Ligue nationale d'aujourd'hui, l'important est d'avoir de la profondeur. Il faut avoir quatre bons trios chaque soir pour espérer avoir du succès tout au long des 82 matchs de la saison.
Danault est du même avis que son entraîneur.
«Même avant le camp, Claude a dit qu'on aurait quatre excellents trios capables de marquer. Peu importe avec qui tu joues, c'est différent, mais ça revient au même au bout du compte. C'est amusant d'expérimenter ces choses pendant le camp et s'adapter à ce qu'il veut», a affirmé le jeune joueur de centre.

Quant au jeune défenseur Victor Mete, il était toujours aux côtés de Shea Weber. La raison est simple, c'est le meilleur endroit pour lui, pour le moment, a indiqué Julien.
«Il a seulement un match de joué et s'il est encore ici, c'est parce qu'on va le revoir. On continue de le garder ici parce que c'est le meilleur endroit pour lui en ce moment. C'est un jeune qui nous impressionne et on va continuer à lui donner la chance de se faire valoir», a mentionné Julien.
Et est-ce que le défenseur de 19 ans pourrait venir «défaire les plans» de la direction?
«Il n'y a rien qui puisse défaire nos plans, seulement les améliorer, alors si c'est le cas, il va améliorer nos plans. Il ne faut pas s'emporter non plus parce que ça peut changer rapidement. C'est pour ça qu'on a l'esprit ouvert concernant les joueurs qui sont encore ici», a ajouté Julien.
Par ailleurs, Andrew Shaw était de retour à l'entraînement après avoir été absent quelques jours en raison d'une blessure au cou. Il ne devrait toutefois pas jouer lundi à Toronto.
«J'ai voulu protéger ma tête en tombant et je suis mal tombé sur mon cou, mais je me sens bien. Le premier coup de l'année, tes muscles et ton cou ne sont pas nécessairement prêts et ç'a tiré quelque peu. On a travaillé quelques jours et ça va», a précisé Shaw.

En début de journée, les Canadiens ont retranché trois joueurs, soit Zachary Fucale, Martin Reway et Nikita Scherbak, qui se rapporteront tous au camp du Rocket de Laval, qui s'amorce lundi.
Dans le cas du premier choix de l'encan 2014, Julien a affirmé qu'il pourrait revenir pour un des quatre derniers matchs préparatoires.
«Nikita n'a peut-être pas connu le meilleur camp, mais c'est un jeune et même s'il est à Laval, ça ne veut pas dire qu'on ne le reverra pas avant le début de la saison. Il y a encore des matchs présaison et c'est un gars qu'on pourrait rappeler. Il fallait faire de la place. On n'est pas convaincus qu'il est prêt encore, mais il a de bonnes habiletés, un gros gabarit et quand il se met en marche, c'est un bon patineur. On va continuer à travailler avec lui avec l'intention de faire de lui le joueur qu'on pensait qu'il deviendrait quand on l'a repêché», a conclu Julien.